Biographies

La Biographie de l`Imam al-Hassan (psl)

I- Naissance et Enfance

Naissance

Le 15 Ramadan de l’année 3 de la Hijra, l’Imam al Hassan (psl) naquit. Ce fut dans une petite maison d’argile, mais l’ambiance dans laquelle il grandit était exceptionnelle.

En effet, son grand père était le messager de Dieu (pslp) qui entreprit son éducation avec amour et affection. Son père était Ali Ibn Abou-Taleb (psl) et sa mère était Fatima (pse) : Un entourage parfait et pur.

Le prophète (pslp) disait toujours que Hassan était son fils et qu’il était sa fleur aromatique de cette vie… Et à maintes reprises, les musulmans le virent porter son petit-fils sur son épaule en disant : « Mon enfant-ci est un maître ! Par son intermédiaire, Dieu va peut-être pacifier deux groupes de musulmans. »

Puis, il implore Dieu en disant : « Mon Dieu, aime le, et aime celui qui l’aime. »

Le prophète (pslp) avait aussi, à maintes reprises, dit : « Hassan et Hussein sont les deux maîtres des jeunes du paradis. »

Une fois, le prophète (pslp) était en prosternation de prière lorsque Hassan (psl) monta sur son cou. Le prophète (pslp) remua sa tête très doucement de telle sorte que Hassan ne trébuche pas.

Ses compagnons, étonnés par ce comportement, lui dirent : « Nous voyons que tu fais avec ce garçon ce que tu ne fais avec personne d’autre. »

Le prophète (pslp) dit alors : « Celui-ci est ma fleur aromatique ! Mon enfant-ci est un maître et j’espère que Dieu, par son intermédiaire, pacifie entre deux groupes de musulmans. »

Sa politesse

Hassan et Hussein allaient à la mosquée lorsqu’ils virent un vieillard qui faisait ses ablutions en faisant quelques erreurs. L’Imam Hassan (psl) se demanda, alors, comment pourraient-ils réparer les ablutions de ce vieillard sans que celui-ci ne prît cela pour une impolitesse à son égard…

Hassan et Hussein (psex) s’avancèrent vers le vieillard en faisant semblants d’être en désaccord au sujet des modalités des ablutions et demandèrent son arbitrage et chacun disait à l’autre : « Toi, tu ne sais pas faire tes ablutions ! »… Ils firent leurs ablutions devant le vieillard qui comprit aussitôt ses erreurs et se rendit compte de leur fin. Alors, il leur dit en souriant : « Tous les deux, vous savez bien faire vos ablutions. » Et tout en pointant du doigt sa poitrine, il dit : « C’est bien ce vieillard ignare qui ne le savait pas, et il vient de l’apprendre de vous ! »

Sa piété

L’Imam Hassan (psl) était connu par sa grande piété. Il était réputé être le meilleur adorateur de son temps, et il avait fait 25 fois le pèlerinage en marchant à pied de la Médine à la Mecque.

Chaque fois qu’il se levait pour la prière, il jaunissait et une secousse le prenait par crainte de Dieu, et il disait : « Quiconque se présente devant Dieu, doit jaunir et frémir… » Et arrivant à la porte de la mosquée, lève la tête et dit : « Mon Dieu, Ton invité est à Ta porte ! Ô Bienfaiteur, voici le malfaiteur arrivant chez Toi ! Par le meilleur que Tu as dépassé et négligé le pire que j’ai ! Ô Généreux ! »

Sa clémence

Un jour, au cours de sa route, l’Imam (psl) rencontra un homme de la Syrie réputé pour sa haine pour Ahlul-bayt (pse). Le Syrien déversa sur l’Imam un flot d’injures et d’insultes et essaya de le provoquer, mais l’iman (psl) resta silencieux attendant que le Syrien termine ses propos grossiers, après quoi, il le salua en souriant et lui dit :

Je crois que vous êtes étranger ici ?

Si vous nous demandez quelque chose, nous vous la donnerons !

Et si vous vous informez auprès de nous, nous vous informerons !

Et si vous avez faim, nous vous donnerons à manger jusqu’à la satiété !

Et si vous n’êtes pas bien vêtus, nous vous habillerons convenablement !

Et si vous êtes besogneux, nous vous enrichissions !

Et si vous êtes poursuivis, nous vous abriterons !

Et si vous avez un problème, nous vous le résoudrons !

Le Syrien fut stupéfait de cette morale magnanime et il se rendit compte aussitôt que Muawiya, le gouverneur de la Syrie trompait les gens, falsifiait la réalité et calomniait à tort l’Imam Ali et ses fils (pse).

Le Syrien fut très ému, il fondit en larmes et dit : « Je témoigne que tu es l’assistant de Dieu sur terre et que Dieu sait le plus où Il place Son message. Est-il que vous et votre père étiez pour moi les plus détestables des créatures, et maintenant, vous êtes, pour moi, les plus chers et aimables de toutes les créatures… » Puis le Syrien, sur invitation de l’Imam, passa le reste de son séjour chez lui.

Sa générosité

Un homme demanda l’aide de l’Imam Hassan (psl), il en reçut de quoi pouvoir mener une vie indépendante.

Un nomade vint un jour à l’Imam et demanda son aide. Il dit alors : « Donnez-lui tout ce qui se trouve dans l’armoire ! »

Un jour, l’Imam al Hassan (psl) était en train de faire le tour de la Kaaba (taouaf) lorsqu’il entendit un homme implorer Dieu de lui donner une grande somme d’argent. L’Imam se rendit aussitôt à sa maison et lui envoya la somme qu’il demandait de Dieu !

II- Sa Vie

L’Imam et le pouvoir

Après l’assassinat de l’Imam Ali (psl), le 21 du mois de Ramadan de l’année 40 de la Hijra, son fils aîné Hassan le succéda au califat et les musulmans lui prêtèrent serment de fidélité. Ce jour-là, l’Imam avait 37 ans.

Dès le premier jour de son règne, il fit un discours historique dans lequel il déclara qu’il allait suivre la politique de son père et qu’il allait combattre les privilèges injustes.

Cette nuit, un homme fut décédé. Ni les premiers n’avaient pu le devancer par une bonne action, ni les derniers n’ont pu l’atteindre ! II combattait à côté du prophète (pslp) en le protégeant par son corps. Et le messager de Dieu (pslp) lui donnait sa bannière et les deux anges Jibril et Mikael allaient à ses côtés et il ne revenait qu’après la victoire et la conquête !

Est-il qu’il est décédé la même nuit où Issa (Jésus), fils de Mariam (Marie) fit son escalade vers le Seigneur et où Youcheê, fils de Noun exécuteur testamentaire de Moussa (Moïse) (pse) fut décédé.

Il n’a laissé ni du blanc ni du jaune sauf 700 dirhams avec lesquels il voulait se procurer une servante pour sa femme.

L’Imam, alors, fut pris par les larmes et les gens pleurèrent avec lui, puis il dit :

Je suis le fils de celui qui vous apportait le bon présage.

Je suis le fils de celui qui vous prévenait.

Je suis le fils de celui qui rappelle à Dieu par Son ordre.

Je suis le fils de la lampe lumineuse !

Je suis d’une famille que Dieu a purifiée et a éloignée d’elle toute souillure.

Je suis d’une famille dont Dieu a imposé l’amitié dans Son Livre en disant : « Dis : Je ne vous demande pour cela aucune rémunération sauf l’amitié pour mes proches. Quiconque manifeste une bonté d’œuvre, nous l’augmenterons pour lui. »

Est-il que la bonté d’œuvre est notre amitié, nous Ahloul Beyt !

Ici, Abdullah Ibn Abbas, cousin et compagnon du prophète se leva et dit : « Ô, les gens, c’est celui-ci le fils de votre prophète et le tuteur désigné par votre Imam, allez-y, prêtez-lui serment de fidélité et d’obéissance. »

Les gens répondirent favorablement à l’appel d’Ibn Abbas et dirent : « Comme il est aimable ! Et comme elle est obligatoire son obéissance ! » Et ils s’avancèrent, l’un après l’autre pour prononcer la formule de la bèy’âh (serment d’obéissance). Et c’est ainsi que l’Imam Hassan (psl) fut désigné comme calife des musulmans.

Les complots de Muawiya

Tout comme il l’avait fait contre l’Imam Ali (psl), Muawiya continua à comploter contre son successeur l’Imam Hassan (psl). Et dès que les nouvelles de la bèy’âh de l’Imam Hassan arrivèrent à Damas, il envoya un très grand nombre d’espions et d’émissaires pour tous les alliés de l’Imam en les chargeant de créer un climat malsain et d’envenimer la situation dans la capitale de l’Etat islamique, la Koufa.

L’Imam Hassan était très conscient des complots de Muawiya ; il ordonna d’exécuter tous les espions découverts et envoya une lettre au rebelle de Damas dans laquelle il avait écrit : « Tu as chargé tes hommes de s’infiltrer chez moi ! On dirait que tu désires ma rencontre ! Alors, c’est fait ! Attends-y par la volonté de Dieu ! »

Les préparatifs de la guerre

Le rebelle Muawiya ordonna à ses troupes de faire des incursions pour terroriser les musulmans et déstabiliser la situation de l’Imam Hassan (psl). Ses opérations terroristes étaient accompagnées de pillage et de massacre auxquels les musulmans n’étaient pas habitués.

Entre temps, l’Imam Hassan (psl) rassemblait ses troupes et se préparait à la bataille décisive. Et pour préparer les gens à cette épreuve, il leur fait un discours dans lequel il dit : « Est-il que Dieu a prescrit le combat contre les mécréants (Jihâd) et l’a surnommé « contrainte » !… Ô combattants, soyez sobres, Dieu est certainement avec les sobres ! »

Vous n’obtiendrez jamais ce que vous voulez sans patience et sobriété devant les contraintes ! Que la miséricorde de Dieu soit sur vous. Allez-y vers votre camp à la Noukhayleh !

Mais l’œuvre du rebelle avait déjà fait ses fruits !… Les moins pieux dans le camp de l’Imam avaient déjà vendu leur religion, alors que les plus fidèles avaient le moral à son plus bas niveau et ne croyaient plus à la victoire !… Et la réponse à l’appel de l’Imam se fit très hésitante et trop lente.

Les rares fidèles compagnons de l’Imam Hassan (psl) essayèrent de remédier à la situation. L’un d’entre eux, Âdy Ibn Hâtem s’adressa aux combattants hésitants et leur dit : « Je suis Âdy Ibn Hâtem, toute la pureté est pour Dieu ! Comme elle est détestable et condamnable votre position ! Ne répondez-vous donc pas à votre Imam, petit-fils du prophète ? ! Où sont vos orateurs dont les langues sont très longues dans les discussions et les polémiques, mais, dès qu’il s’agit du sérieux, ils feignent l’esquive comme des renards ! Ne craignez-vous donc pas la colère de Dieu ? ! »

Ceci dit, il monta son cheval et galopa vers le camp de Nokhaylèh.

Quelques sympathisants commencèrent, eux aussi, à rassembler les combattants… Les préparatifs de la guerre allèrent tant bien que mal, et une armée de douze mille hommes fut constituée. Son commandement fut accordé à Ôbeydoullah Ibn Abbas qui avait perdu deux de ses petits garçons dans l’une des incursions commanditées par Muawiya.

L’armée de l’Imam souffrait de plusieurs points faibles : l’amour de la vie et la tendance matérielle dominaient plusieurs des chefs des tribus qui la constituaient, et ce fut facile pour Muawiya de les corrompre en leur proposant des fortunes énormes…

Mais en réalité, la situation était pire que cela : Muawiya réussit même à corrompre le commandant de cette armée : Ôbeydoullah Ibn Abbas, le cousin de l’Imam Hassan (psl) !…

Et alors que les chefs des troupes de l’armée se retiraient l’un après l’autre sous le couvert de la nuit, leur commandant se rallia au camp adverse en contre partie d’un million de dirhams !

Les trahisons se succédèrent et l’un des faux compagnons de l’Imam voulut même l’assassiner et l’Imam en fut gravement blessé dans sa jambe.

Entre temps, Muawiya renouvelait plusieurs fois son offre de la paix en contre partie de l’abdication de l’Imam et de son abandon du poste du califat…

L’Imam se trouva alors devant deux choix amers :

Le premier : Celui de la guerre et le refus d’abdication, ce qui signifierait la désertion de la majorité de son armée et son passage au camp adverse.

Ensuite, ce sera l’anéantissement total du restant de ses compagnons et leur massacre certain par les mercenaires de Muawiya, alors que ces fidèles étaient les seuls à connaître l’Islam authentique.

Avec la disparition certaine de ses fidèles, non seulement le pouvoir passera entre les mains des Omeyyades, mais tout l’Islam en serait déformé et falsifié.

Le deuxième : Abdiquer en posant des conditions strictes pour préserver l’Islam.

Peut-on s’attendre de l’Imam Hassan, si magnanime et si pieux, qu’il choisit de poursuivre la guerre dans de telles conditions ?

Non, certainement ! Puisque cela serait, non seulement une fuite en avant, mais un égoïsme dont l’Imam Hassan, l’infaillible, était exempt !

Encore une fois, l’amour de Dieu et l’esprit de responsabilité envers une communauté musulmane toujours menacée des ennemis de tous bords, l’emportèrent sur toutes les autres considérations, bien qu’elles fussent, elles aussi, légales !

Et, tout comme l’avait fait déjà son père le jour du décès du prophète, l’Imam Hassan accepta l’offre de paix de Muawiya tout en posant les conditions qui préserveraient les intérêts de la communauté musulmane et la position d’Ahlul-Bayt (pse).

La paix

La tactique de Muawiya était de désarmer l’Imam de tous les arguments qui pourraient justifier la poursuite de sa résistance et de sa détention du califat. Et dès qu’il vit que l’Imam commençait à réfléchir à l’abdication et que le seul problème qui restait à résoudre était celui des conditions et des garanties qu’il fallait donner, Muawiya envoya une feuille blanche qu’il avait bien signée et cachetée demandant de l’Imam de poser tout ce qu’il voulait comme conditions !

L’Imam Hassan (psl) savait bien que ce n’était là qu’une nouvelle ruse de ce renard avide de pouvoir, mais il savait aussi qu’il n’avait pas le choix, et que devant tous les musulmans il n’avait plus d’argument pour poursuivre la résistance armée. Il écrivit alors les conditions suivantes :

1. Muawiya doit gouverner selon le Saint Coran et la tradition du prophète (pslp) (la sunna purifiée).

2. Muawiya doit s’abstenir de déranger les adeptes d’Ahlul-Bayt (pse).

3. Muawiya doit interdire tout propos injurieux ou diffamatoire contre Ali (psl).

4. Il n’est pas du droit de Muawiya de désigner quelqu’un pour le succéder au califat.

5. Hassan (psl) a le droit de ne pas appeler Muawiya par le titre de « commandeur des croyants ».

6. Après Muawiya, le califat retourne à Hassan (psl) et s’il serait alors décédé, à Hussein (psl).

Muawiya viole l’acte de paix

L’Imam Hassan (psl) savait très bien que Muawiya n’allait pas tenir ses promesses, mais il voulait justement montrer à toute la communauté musulmane la nature de ce rebelle avide de pouvoir et en même temps, il voulait se consacrer à la mission à laquelle s’était consacré son père après le décès du prophète (pslp) : L’enseignement de l’Islam pur et authentique aux peuples nouvellement convertis et conserver la foi monothéiste pure de toute falsification.

Muawiya ne tarda pas à jeter son masque et à révéler son vrai visage d’hypocrite qui n’avait jamais vraiment cru à l’Islam ni à aucune autre religion ou principe sauf au culte du pouvoir.

En effet, dès son entrée à la Koufa, après la signature de la paix, il y fit un discours arrogant dans lequel, il dit : « Est-il que je ne vous ai jamais combattu pour que vous priez ou jeûnez ! Mais plutôt, pour que je vous gouverne !… Est-il que toute condition que j’ai signée pour Hassan est, dorénavant, sous mes pieds ! »

Muawiya désigna Ziyad fils de son père, un bâtard se réclamant d’Abou Soufian comme gouverneur de la Koufa. Cet homme vicieux et malin était particulièrement inhumain et il essaya de toutes ses forces d’exterminer les adeptes de Ahlul-Bayt (les chiites) qui virent alors leur plus dure épreuve.

Devant cette situation lamentable, l’Imam Hassan n’avait épargné aucun effort pour aider ses fidèles malgré le siège sous lequel il vivait.

La condamnation de Muawiya par l’Imam Hassan faisait de plus en plus d’échos. Et Muawiya était de plus en plus gêné, surtout lorsqu’il décida de désigner son fils Yazid comme prince héritier et abolir ainsi le régime de califat pour instaurer la royauté et la monarchie absolue…

Devant tous ces desseins maléfiques, l’Imam Hassan (psl) était un obstacle sérieux. Muawiya décida alors de l’éliminer.

L’assassinat de l’Imam (psl)

Muawiya savait bien que l’effusion du sang de l’Imam al Hassan (psl) ne passera certainement pas sans réaction populaire et déstabilisation de son pouvoir.

C’était pour cela qu’il opta pour l’empoisonnement de l’Imam, tout comme il l’avait déjà fait avec beaucoup de personnalité illustres tels que, Mèlek El-Echtar, gouverneur de l’Egypte de la part de l’Imam Ali (psl).

Pour l’exécution de son plan diabolique, Muawiya n’a pas trouvé mieux que Jaâdeh, fille d’El-Ach’âth dont le père était un hypocrite qui avait manifesté son soutien à l’Imam Ali (psl). Jaâdeh était l’épouse de l’Imam al Hassan (psl), mais avait tout de son père !… Muawiya savait cela très bien, il lui envoya une offre alléchante : si elle tuerait son mari, elle deviendrait l’épouse du futur prince héritier Yazid !

Jaâdeh accepta l’offre. Muawiya lui envoya un poison mortel. Elle le mit dans le repas de l’Imam lorsqu’il voulut rompre son jeûne. Les douleurs de l’Imam furent atroces. Aussitôt, il comprit qu’il fut empoisonné par sa femme et lui dit : « Ennemi de Dieu ! Tu m’as tué, que Dieu te tue ! Muawiya t’a bien trompée et il s’est moqué de toi ! Que Dieu vous avilit, toi et Muawiya ! »

Lorsque Jaâdeh se présenta chez Muawiya pour solliciter sa récompense, il la renvoya avec insolence en lui disant : « Nous voulons plutôt la vie de Yazid ! » Et il la renvoya de son palais.

Le 28 du mois de Çafar de l’année 50 de la Hijra, l’âme de l’Imam al Hassan (psl) fit son escalade auprès de son Seigneur se plaignant à Dieu de l’injustice des Omeyyades.

Il fut enterré au cimetière du Baqiê aux environs de la Médine. Paix sur lui le jour où il naquit, le jour où il fut décédé et le jour où il sera ressuscité.

 

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
Translate »