Jurisprudence

La jurisprudence L’imitation (Taqlîd).

Il est de coutume dans les livres de fiqh que le premier chapitre traité soit « l’imitation (Taqlîd). De ce fait nous aussi traiterons de ce sujet très important car il y va de la validité ou non de toutes nos actions. Car comme nous croyons en Dieu et en l’islam, de ce fait il est de notre devoir de Lui obéir en tant que serviteurs, et cette obéissance ne peut se réaliser qu’en connaissant les dispositions islamiques(Ahkâm).Et comme nous ne sommes pas des jurisconsultes, il va de soi que la seule voie possible pour connaître le hokm est de se référer à un savant, et c’est de là que vient le décret(Fatwa) stipulant que si tu n’es pas mujtahid (savant) il est obligatoire d’en suivre un. C’est comme quand tu es malade, tu consultes le médecin, ou quand tu veux construire une maison tu fais appel à un architecte, etc…

Et donc concernant la jurisprudence(Fiqh), tu consultes également un expert qui est appelé « marji’ « .Donc ici la preuve que nous possédons est une preuve rationnelle stipulant que « l’ignorant se réfère à un expert dans ses besoins ». Et comme dans notre cas il s’agit de notre ressort dans l’au-delà, cette règle est d’autant plus applicable.

Nous comprenons donc mieux l’importance du taqlîd.

Nous citerons quelques décrets importants concernant ce sujet, laissant les détails aux livres de fiqh spécialisés.

1) Les actions du non mujtahid sans imitation sont considérées comme caduques et donc doivent être rattrapées, sauf si ses actions concordent à l’avis du mujtahid vivant dont il est obligatoire de suivre.

2) Il est interdit d’imiter un savant dans les fondements de l’islam (Oussoulou Dîn) tel que l’unicité de Dieu, ou la prophétie…, et les choses indispensables du dîn tel que le fait de croire en la prière ou le jeûne, etc…

3) Il est obligatoire d’apprendre les points, concernant les doutes et l’oubli (surtout de la prière) et la purification, dont le musulman est toujours confronté, comme le nombre de rak’at et comment gérer ce doute pour la validité de la prière, etc…

Ce hokm est obligatoire sauf si il n’existe pas d’oubli ou de doute dans ses actions.

4) Il faut suivre (par précaution obligatoire) le mujtahid le plus savant.

5) Les voies utilisées pour reconnaître le mujtahid et le plus savant sont:

a) La mise en épreuve: c’est le fait de l’interroger à travers des questions complexes et scientifiques, et après juger selon ses réponses.

b) La propagation aboutissant à l’assurance (Itmi’nân):cela signifie que la plupart des croyants reconnaissent que Zaid par exemple est un mujtahid, et qu’il est le plus savant.

c)Le témoignage de 2 experts justes et intègres.

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