Après ma mort !
Au nom de Dieu Le Miséricordieux Le très Miséricordieux,
Chers bien-aimés,
Je voudrais partager avec vous cet article de l’écrivain koweïtien, le regretté Abdullah Al-Jarallah :
Lorsque je mourrai, je ne m’inquiéterai pas…
Je ne prêterai pas attention à mon corps usé…
Mes frères musulmans s’occuperont de moi, me dévêtiront, me laveront, m’envelopperont dans un linceul, me sortiront de chez moi, et m’emmèneront à ma nouvelle demeure (la tombe).
Beaucoup viendront pour assister à mes funérailles, en fait, beaucoup d’entre eux annuleront leurs travaux et leurs rendez-vous pour m’enterrer. Et il se peut que beaucoup d’entre eux n’aient pas pensé à me conseiller un jour.
Mes affaires seront débarrassées, mes clés, mes livres, mon sac, mes chaussures, mes vêtements, et ainsi de suite. Et si ma famille est chanceuse, elle en fera des dons pour qu’ils me soient bénéfiques.
Assurez-vous que le monde ne sera pas triste pour moi, et que le mouvement du monde ne s’arrêtera pas…
L’économie continuera, et quelqu’un d’autre viendra prendre mon poste.
Mon argent ira légitimement aux héritiers, tandis que moi, je serai celui qui en rendra compte ! Le peu et le beaucoup.
Et la première chose qui tombera de moi à ma mort, c’est mon nom !
Donc, quand je mourrai, ils diront : Où est le corps ? Et ils ne m’appelleront pas par mon nom ! Et quand ils voudront prier pour moi, ils diront : Apportez « le cadavre » ! Et ils ne m’appelleront pas par mon nom !
Et quand ils commenceront à m’enterrer, ils diront : Approchez le mort ! Et ils ne mentionneront pas mon nom !
Ainsi, ni ma lignée, ni ma tribu, ni ma position, ni ma célébrité ne me séduiront ! Quelle futilité que ce monde, et quelle grandeur ce vers quoi nous nous dirigeons !
Ô toi, être vivant, sache désormais que la tristesse que tu laisseras derrière toi se décline en trois formes.
Les gens qui te connaissent superficiellement diront : « Pauvre ! » Tes amis seront tristes pendant quelques heures ou quelques jours, puis ils retourneront à leurs discussions et même à leurs rires !
La tristesse profonde à la maison ! Ta famille sera en deuil pendant une semaine, deux semaines, un mois, deux mois, ou même un an.
Puis, ils te mettront dans les archives des souvenirs ! Ton histoire entre les gens est terminée et ton histoire véritable commence !
La beauté, l’argent, la santé et les enfants ne sont plus avec toi.
Tu as laissé derrière toi les maisons, les palais et ta compagnie ! Il ne te reste que ton travail, et c’est là que commence la vraie vie ! La question qui se pose est : Qu’as-tu prévu pour ta tombe et ton après-vie dès maintenant ?!
C’est une réalité qui demande à être méditée.
Alors, prends soin de tes devoirs et de tes actes religieux recommandés, tes actions bienfaisantes, tes prières de nuit et ta charité discrète, pour espérer être sauvé.
Pourquoi un défunt choisirait-il de faire des dons s’il avait la chance de revenir dans ce monde, comme l’a dit Allah le Tout-Puissant :
« Seigneur ! Si seulement Tu m’accordais un court délai je ferais l’aumône et serais parmi les gens de bien ».
Il n’a pas dit pour effectuer la Omra (petit pèlerinage) ou pour prier, ou pour jeûner ?!
Les érudits expliquent que le fait que le mort mentionne la charité témoigne de l’impact considérable qu’il a constaté après sa mort ! Il est donc important de multiplier les actes de charité !
L’une des meilleures façons de donner en ce moment est de consacrer 10 secondes de votre temps pour partager ces mots avec l’intention de conseil, car une parole bienveillante est aussi une forme de charité.
Mon cher frère,
Si tu aides à rappeler aux gens cet article pendant que tu es encore en vie, tu verras les effets de ton rappel dans ta balance le jour du jugement, si Dieu le veut.
« Et rappelle, car le rappel profite aux croyants«
Louange à Dieu, Seigneur de l’Univers