Principes

La voie du paradis (3e partie)

Avant et après la mort

 

1- Le dernier essai du Shaitàne

Le long et difficile voyage vers le Paradis commence juste environs une heure avant la mort. Nous devrions être bien préparés pour cette première étape du voyage car notre ennemi Shaitàne essayera de son mieux pour nous influencer à ce stade. Si nous ne sommes pas préparés pour cela, alors Shaitàne réussira à détruire notre foi en Allàh (swt), et le reste de notre voyage vers le Paradis en sera difficile.

Par ordre d’Allàh (swt) , l’Ange de la Mort viendra un jour prendre notre âme et mettre fin à nos jours dans ce monde. A ce moment, Shaitàne viendra aussi nous voir la dernière foi. Shaitàne essaye durant notre vie de nous dévier du bon chemin, mais à la dernière heure de notre vie, il essayera de nous duper et de nous éloigner d’Allàh (swt).

Un Mo’mine dont les actions sont bonnes n’a rien à craindre. Avant que l’Ange de la Mort vienne vers lui, Allàh (swt) lui demande de cueillir une fleur avec le meilleur parfum du Paradis. Il le placera devant le nez du Mo’mine mourant. L’agréable parfum de la fleur paradisiaque aidera le Mo’mine à réduire la souffrance et la peine quand l’Ange de la Mort enlèvera son âme.

Les gens qui sont autour du mourant ne peuvent ni voir ni sentir cette fleur car nos yeux et nez ne sont pas assez sensibles pour le détecter. Les chats ont meilleure vue que nous et les chiens ont un meilleur sens nasal. Nous n’avons pas la meilleure sensibilité des yeux ou du nez. Un bon Mo’mine peut sembler souffrir « extérieurement » mais la peine réelle de la mort, que nous ne pouvons voir, n’y est pas grâce à la fleur du Paradis. En fait sa mort sera rapide et sereine, et Shaitàne n’aura aucune chance pour influencer sa foi en Allàh (swt).

Par contre, une personne ayant plus de mauvaises actions que de bonnes sera en difficultés dès le commencement du voyage vers le Paradis. L’Ange de la Mort viendra le voir sans la fleur du Paradis, et enlèvera son âme péniblement. Elle sentira une grande douleur et se sentira très assoiffée.

Il est très difficile pour un être humain de supporter la souffrance d’une soif extrême. Un assoiffé, mourant fera n’importe quoi pour une goutte d’eau. Là , Shaitàne prendra avantage de la situation. Il viendra avec un carafe d’eau fraîche glacée. Il s’assiéra devant le mourant et lui demandera de renier Allàh (swt) comme Dieu et de l’accepter à la place. Initialement le mourant refuse de l’accepter comme « Seigneur », mais quand le Shaitàne commence à verser l’eau par terre, la personne qui n’a pas collecté les bonnes actions appropriées pour le protéger contre Shaitàne, s’accordera finalement à considérer Shaitàne comme son « Dieu » afin d’obtenir un peu d’eau de lui. Aussitôt qu’il a réalisé cela, Shaitàne versera le reste d’eau par terre avant de disparaître. Le mourant sera abandonné à mourir en Kàfir et commencer le long et difficile voyage.

Essayez de vous rappeler vos actions et réfléchir à la sorte de mort que vous allez rencontrer – mort sereine ou mort lente et pleine de souffrance. Commencez à vous préparer dès maintenant avant qu’il soit trop tard.

Pourquoi l’Ange de la Mort donne-t-il une chance au Shaitàne de nous influencer au dernier moment ? Pourquoi n’enlève-t-il pas vite notre âme ? En fait, Allàh (swt) ordonne à l’Ange de la Mort d’enlever rapidement l’âme de ses croyants pour éviter que Shaitàne puisse les égarer. Certains de nous résisterons à l’Ange de la Mort lorsqu’il essayera d’enlever notre âme. Cela parce que nous aimons et sommes excessivement attachés au confort et aux objets du monde. Certains de nous sommes excessivement amoureux de notre argent et ne voulons pas nous en séparer. Certains de nous ne voulons pas quitter nos enfants. Certains ont d’immenses affaires établies dans ce monde et ne peuvent supporter de les perdre. Un roi ne voudra pas perdre son pouvoir et sa position. Ils sont tellement pris dans l’engrenage de la vie qu’ils refuseront et résisteront à l’Ange de la Mort quand il essayera d’enlever leur âme.

En 1986, Mawlana Sadiq Hassan, dont les Majaliss en Ourdou ont servi de base pour la rédaction de ce livre, a raconté l’événement réel qui a eu lieu dans un petit village du Pakistan. Cet événement montre pourquoi certains de nous résistons à l’Ange de la Mort.

Il y avait une dame âgée de 86 ans qui vivait avec ses quatre fils et beaucoup de petits-enfants dans un village du Pakistan. Ils formaient une famille pieuse et respectueuse. La vieille dame avait un verre antique en cristal qui lui a été donné par sa grand-mère. Le verre en cristal est resté en famille depuis plusieurs générations et la vieille dame y tenait beaucoup. Elle ferait un « scandale » si quelqu’un essayait de le déplacer ou même le toucher.

Un jour, la vieille tomba très malade et le médecin avertit ses fils qu’elle a au plus une heure à vivre. Toute la famille s’est réunie autour d’elle et récitait le Saint Coran. A mesure que le temps passait, l’état de la vieille dame devenait critique. Un de ses fils s’est assis auprès d’elle et lui demanda de répéter le Kalémà après lui. Il dit : « Là ilàhà illallàh » et la vielle dame répéta. Il dit « Mohammadour rassouloullàh » et la vieille dame répéta. Mais quand il dit « Alyioune walyioullàh, wassiyo rassoulillàh », la vieille dame poussa un cri « Ne le cassez pas, ne le cassez pas ! ». Son fils s’est très inquiété. Pourquoi sa mère refusait-elle de répéter « Alyioune walyioullàh, wassyio rassoulillàh » et de dire à la place « ne le cassez pas » ? Il a essayé encore une fois, mais la vieille dame a dit la même chose. La famille a pensé que leur mère avait perdu ses sens à cause de sa maladie et ne savait pas ce qu’elle disait.

Après un moment, elle ouvrit les yeux et demanda à l’un de ses fils de lui apporter le verre en cristal. Le fils apporta le verre et la vieille dame lui demanda de le casser vite. Le fils ne croyait pas ce qu’il venait d’entendre. Il a pensé que sa mère ne voulait pas signifier vraiment ce qu’elle disait . La vieille dame cria « Vite, vite, jette le verre par terre. Le fils étant interloqué par le cri de sa mère laissa glissé le verre, qui tomba par terre et se brisa en plusieurs morceaux. La vieille dame remercia Allàh (swt).

Ses fils ont demandé à leur mère pourquoi elle a remercié Allàh (swt), en voyant sa plus valeureuse possession brisée ? La vieille dame expliqua que quand son fils lui demandait de répéter « Alyioune walyioullàh, wassyio rassoulillàh « , un homme est venu vers elle tenant son verre en cristal et la menaçant que si elle dit le nom de Ali, il casserait le verre. La vieille dame était donc en train de dire à l’homme de ne pas casser le verre au lieu de compléter le Kalémà. Quand elle réalisa que l’homme était Shaitàne essayant de l’éloigner de son Imàm Hazrat Ali (as), elle ordonna à son fils de casser vite le verre avant que Shaitàne réussisse sa mission. Une fois le verre cassé, Shaitàne s’est enfui. Après avoir expliqué son comportement, la vieille dame a récité le Kalémà entièrement et mourut paisiblement.

La vieille dame a eu la chance de se détacher de l’amour pour les objets de ce monde avant que Shaitàne a pu l’influencer. Nous devons faire attention de ne pas nous attacher excessivement aux biens de ce monde et donner à Shaitàne l’occasion de détruire notre vrai foi. Il n’y a pas de mal à protéger notre amour, argent, maison, voiture, famille etc.. mais quand vous commencez à vivre pour votre richesse et famille, vous en devenez excessivement attachés et vous résisterez à votre mort quand l’Ange de la Mort vous viendra.

Souvenez-vous de l’événement qui eut lieu à Karbalà le jour de Ashoura. Vous allez comprendre qu’ils n’avaient pas peur de la mort parce qu’ils ne s’étaient attachés excessivement à aucun biens de ce monde.

Préparez vous à mourir comme les martyrs de Karbalà et à jouir de la vie dans l’au-delà.

Le difficile voyage vers la Paradis commence quand l’Ange de la Mort vient pour enlever notre âme et finir notre vie dans ce monde. Shaitàne qui essaye durant notre vie à nous égarer, vient aussi nous voir juste avant l’Ange de la Mort. Shaitàne fait son maximum pour détruire notre foi, même au dernier jour de notre vie. Certaines de nos mauvaises habitudes favoriseront Shaitàne de réussir à détruire notre foi. Les événements suivants nous racontent quelles mauvaises habitudes permettront à Shaitàne de détruire notre foi en Allàh (swt) au dernier moment.

Il y a longtemps, il y avait un grand Aàlim. Il avait un étudiant qui passait le plus de son temps avec lui dans la mosquée ou au màdressà.Un jour l’étudiant tomba très malade et fut incapable de venir à la mosquée pendant quelques jours. L’Aàlim décida d’aller le visiter.

Quand l’Aàlim arriva, il trouva l’étudiant allongé au lit, très malade et mourant. L’étudiant semblait souffrir profondément. L’Aàlim commença à réciter le Sour-é-Yàssine pour le réconforter. A son étonnement, l’étudiant lui dit de ne pas réciter le Coran car cela , dit-il, perturbait sa paix. l’Aàlim, ne pouvait croire ce qu’il entendait. L’étudiant qui a passé le plus de son temps à apprendre et à réciter le Coran, lui demandait d’arrêter la récitation de Coran au dernier moment de sa vie. La situation de l’étudiant s’empirait. L’Aàlim lui demanda de réciter le Kalémà. Cette fois, l’étudiant devint très furieux, poussa son Aàlim et lui dit de quitter sa maison. l’Aàlim n’avait pu comprendre pourquoi son étudiant se comportait de la sorte. Il décida de quitter la maison et quelques heures plus tard, il apprit que son étudiant était mort.

Pendant quelques nuits, l’Aàlim ne pût dormir sereinement. Il pensait à son étudiant et son comportement inattendu au moment de sa mort. Une nuit, il a rêvé de l’étudiant. L’Aàlim était content de le voir et lui demanda comment il allait et pourquoi s’était-il comporté de la sorte avant sa mort. L’étudiant a expliqué à l’Aàlim qu’à cause des ses trois mauvaises habitudes, Shaitàne pouvait l’influencer et détruire sa foi en Allàh (swt). Ces trois habitudes étaient:

-La Jalousie : c’est un des péchés majeurs. Il détruit notre foi.

-Produire ou causer des querelles entre deux personnes, amis, mari et femme ou autres membres de la famille. Ce péché est pire que tuer quelqu’un

-Boire l’alcool. La pire des actions car elle conduit à beaucoup de problèmes et de péchés. L’alcool est la racine de mauvaises actions. Rappelez-vous, jusqu’où l’effet néfaste de l’alcool a conduit l’ivrogne Yazid (qu’Allàh (swt) le maudisse) .

2- Aide de la part d’Allàh (swt)

Nous devrions aimer Allàh (swt) plus que notre opulence ou nos enfants. Une personne qui aime son argent ou ses enfants plus qu’Allàh (swt) sera dupée par Shaitàne sur son lit de mort.

Un parent qui accepte d’avoir un « disco party » pour plaire à ses enfants aiment plus ses enfants qu’Allàh (swt). Un parent qui emmène ses enfants manger des Beef-burger non halàl aime ses enfants plus qu’Allàh (swt). Un parent qui ne peut pas dire « Non » aux aspirations non islamiques de ses enfants, les préfère plus qu’Allàh (swt). A cause des actions anti islamiques de ses enfants, le parent aura un voyage difficile vers le Paradis.

Tous les parents aiment leurs enfants. Les enfants doivent apprendre à accepter « Non » de leurs parents. Les parents doivent penser à leur voyage après la mort et dire « Non » aux demandes anti-islamiques de leurs enfants.

Un homme qui ne donne pas de zakàte, khoums et charité aime son argent plus qu’Allàh (swt). Les gens qui retardent leurs prières à cause d’affaires et commerce aiment plus l’argent qu’Allàh (swt). Une personne qui fait négoce avec des objets et marchandises haràmes aiment plus l’argent qu’Allàh (swt).

Similairement, nous ne devons pas perdre notre valeureux temps dans ce monde juste pour gagner et épargner l’argent. Nous ne pourrons pas emmener notre argent avec nous. Payez plutôt le khoums et investissez pour l’avenir (après la mort) en faisant la charité, donation pour les mosquées, madressàs et autres travaux de tabligh.

Shaitàne, notre ennemi, va faire de son mieux pour nous dévier et détruire notre foi en Allàh (swt) à l’instant de notre mort. Nous croyons en Allàh (swt) et l’adorons toute notre vie. Pourquoi ne nous aide-t-il pas quand nous avons le plus besoin de lui à l’instant de notre mort ? Il le fait ! Il envoie les Anges du Paradis pour nous conforter et nous aider. Parfois nos parents et amis les plus proches éloignent les Anges. Une histoire d’un écrivain digne de foi – Seyed Mourtaza-é-Najafi- nous raconte comment nous éloignons les Anges qui viennent nous aider.

Il y a 200 ans, à cause d’une épidémie dans la ville de Najaf, un grand nombre de gens mourrait chaque jour. Une fois que le ghoussal-é-mayit était donné aux corps, un seul namàz-é-mayit était accompli pour tous les morts. Ceci étant permis par la Shariat.

Un voyageur d’Iran en visite pour Najaf n’a pas aimé cet arrangement. Il vint voir un Moudjtahid de la ville et lui demanda que s’il (le voyageur) mourrait à Najaf, il aimerait que son namàz-é-mayit soit accompli seul et non en groupe avec les autres morts. Comme il était un hôte dans la ville, le Moudjtahid accepta et promit de respecter son souhait.

Après trois jours, le voyageur d’Iran tomba très malade. Il demanda à son fils d’aller chercher le Moudjtahid. Le garçon vint chez le Moudjtahid et lui demanda de venir voir son père malade. Immédiatement, le Moudjtahid et ses compagnons se sont dirigés vers la maison du voyageur. En chemin, ils rencontrèrent un jeune garçon qui leur demanda où ils allaient. On lui raconta concernant la maladie du voyageur. Comme il est hautement recommandé en islam de visiter les malades, il décida de se joindre à eux. Ils arrivèrent à la maison du voyageur et y entrèrent un par un. Celui-ci leur donna la main et remercia individuellement chacun d’eux pour être venu le visiter. Finalement le jeune homme entra. Dès que le voyageur malade l’a vu, il devint très furieux et ordonna au jeune homme de quitter immédiatement sa maison. Le jeune homme fut très embarrassé et sortit sur le champ.

Une demi-heure plus tard, le jeune homme retourna chez le voyageur malade. Cette fois celui-ci fut très heureux de le voir, il lui donna la main et le remercia de sa visite. Après un moment, le Moudjtahid, ses compagnons et le jeune homme ont quitté la maison.

Une fois dehors, le Moudjtahid demanda au jeune homme s’il savait pourquoi le voyageur malade a réagi aussi rudement à sa première visite et si gentiment à sa deuxième visite. Le jeune homme dit qu’il n’avait jamais rencontré le voyageur auparavant et qu’il n’y avait rien eu entre eux . Puis il précisa qu’à sa première visite il était Najis et que le ghoussal était devenu wajib sur lui. Avant sa deuxième visite, il était allé prendre une douche et accomplir son wajib ghoussal. Ainsi il était pàk quand il est retourné chez le voyageur. Le Moudjtahid réalisa ce qui s’était produit et les rappela un hadiss de notre 5ème Imàm.

Notre 5ème Imàm -Hazrat Mohammad Baqir (as) a dit : « Une personne qui est najis et sur qui le ghoussal est wajib ne devrait pas approcher une personne mourante. Il éloignera les Anges du Paradis qui sont venus aider le mourant. Les Anges sont très propres et extrêmement sensible à l’odeur. Ils sentent des objets que nous ne pouvons pas. Ils ne peuvent spécialement pas supporter l’odeur d’une personne najis sur laquelle le ghoussal devient « Wàjib ». Nous devons essayer de rester « Pàk » tout le temps et éviter d’approcher un mourant quand nous sommes najis.

Le voyageur malade de notre histoire mourut le jour suivant et ses désirs furent respectés par le Moudjtahid comme promis.

Les Anges du Paradis ne voudraient même pas entrer dans la maison du mourant s’il y a un chien, un instrument musical ou de boissons alcooliques chez lui.

Allàh (swt) nous aime et veut nous aider, mais nous rejetons parfois son aide en n’obéissant pas à ses lois qui sont faites pour notre bien.

A part l’Ange de la Mort, Shaitàne et les Anges du Paradis, notre premier Imàm Hazrat Ali (as) visite tout le monde avant la mort. Hazrat Ali (as) visite aussi bien les Mo’minines que les Kàfirs. Il aide les Mo’minines et par ordre d’Allàh (swt) apporte les punitions pour les kàfirs et les pécheurs. Les Shia aiment et suivent les enseignements de Hazrat Ali (as) et sa famille. Nous pleurons et faisons Màtam pour son fils, Imàm Houssen (as) et sa famille. Notre amour, nos larmes et notre Màtam ne seront pas perdus. Notre Imàm nous aidera quand nous aurons le plus besoin de lui à l’instant de notre mort.

Suivez les enseignements de Hazrat Ali(as) et votre voyage vers le Paradis sera un succès.

Au lieu d’éloigner les Anges du Paradis, pourquoi ne pas éloigner Shaitàne ? Un jour Shaitàne est venu voir notre Prophète Hazrat Mohammad (saw). Notre Prophète lui posa 55 questions. Une des question était : « Comment peut-on t’arrêter , toi Shaitàne, de nous approcher « ? La réponse du Shaitàne fut : « Ô Prophète d’Allàh, une personne qui donne charité à un pauvre m’arrête de l’approcher. C’est pourquoi il est meilleur de collecter au moins un petit montant chaque jour dans une boite comme charité pour les pauvres (Sadakà). Nous ne savons pas quand nous allons mourir, et en donnant la charité chaque jour, il est possible que nous éloignons Shaitàne et l’empêchons de nous approcher à notre instant de mort.

Donnez la charité chaque jour au pauvre et arrêtez Shaitàne de vous approcher. Sadakà aide aussi à allonger notre vie.

3- La Pression de la Tombe (Fishàré kabre)

La mort nous vient quand l’Ange de la Mort enlève notre âme du corps. La peine que nous ressentons à l’instant de la mort dépendra de bonnes ou mauvaises actions que nous avons faites. Que fait l’Ange de la Mort de l’âme ? L’âme sera laissée autour de son corps. Elle pourra voir et entendre toutes les choses qui se passent autour. Elle pourra voir l’affliction de sa famille et de ses amis, donnant le ghoussal-é-mayit à son corps sans vie et finalement l’enterrant dans la tombe.

Une âme prie pour les gens qui donne le ghoussal-é-mayit à son corps et aussi pour les gens qui prennent part à son namàzé-mayit et aux cérémonies d’enterrement. Une âme se plaindra à Allàh (swt) concernant les membres de sa famille et amis qui n’assistent pas à son namàzé-mayit et à son enterrement. Les prières et les plaintes d’une âme sont rapidement répondues par Allàh (swt). Une fois que le corps est enterré et que tout le monde a quitté le cimetière, l’âme est retournée dans son corps.

L’âme d’une personne morte reste autour de son corps jusqu’à ce qu’elle soit enterrée. L’âme voit et entend tout ce qui s’y passe. Le mort prie pour ceux qui s’occupe de lui et se plaint à Allàh (swt) au sujet de sa famille et ses amis qui n’assistent pas à ses funérailles

Le premier jour et la nuit après enterrement sont les plus difficiles pour le mort. Ce sera la seconde partie de notre voyage vers le Paradis. Là nous serons testés si nous sommes bien préparés pour notre voyage. Ce sera le temps d’examen pour chacun de nous. Notre réussite ou échec dépendra de notre foi et des actions que nous apporterons avec nous.

Une fois que notre âme est retournée dans notre corps, les deux Anges angoissants -Mounkir et Nakir- se présenteront. Ils viendront voir chacun de nous pour poser des questions sur notre foi et nos actions. Ce sera une étape effroyable de notre voyage. Pour les personnes pieuses ayant de bonnes actions, Allàh (swt) envoie également deux Anges de plus -Moubashiro et Bashir- pour l’ aider à se relaxer et répondre calmement.

Les Anges -Mounkir et Nakir- poseront d’abord à chacun de nous les six questions suivantes:

1-Qui est ton Dieu ?

2-Qui est ton Prophète ?

3-Quelle est ta religion ?

4-Quel est ton livre ?

5-Quel est ton qiblà ?

6-Qui sont tes Imàms ?

Tout le monde -Kàfirs, Musulmans, Non-musulmans, et Mo’minine auront à répondre à ces six questions. Seuls les Mo’minine pourront répondre correctement aux six questions . Les autres ne seront pas capables de répondre à toutes les questions et échoueront par conséquent au test. L’âme des personnes ayant échoué sera enlevée à nouveau du corps et sera emmenée à un endroit appelé Wadiou Barhout (La vallée des malheurs).

Les Mo’minines pourraient réussir confortablement la première partie du test. Puis on leur posera encore trois questions sur leurs actions, à savoir :

1-Avez-vous obéi ou désobéi aux lois d’Allàh (swt) durant votre vie entière ?

2-Comment avez-vous gagné votre vie ? Avez-vous utilisé les moyens Halàl ou Haràm pour gagner votre richesse ?

3-Comment avez-vous utilisé votre richesse ? L’avez-vous utilisée pour des actions Halàl ou Haràm ?

Les Mo’minine qui répondent aux neuf questions de manière satisfaisante, verront leur âme emmenée à un endroit nommé Wàdious-salàm (La vallée de la paix). Cette place est près du Mausolée de Hazrat Ali (as) à Najaf.

Les Mo’minines qui échouent à répondre une de ces questions de manière satisfaisante seront dans le malheur. Ils seront punis dans leur tombe. Cette punition s’appelle « Fishàré Kabre » (La pression de la Tombe). Dans cette punition, les murs de la tombe se contractent pour serrer, presser et écraser le Mo’mine qui a échoué dans le test, dans la tombe. Si un seul os se casse dans notre corps, nous sentons beaucoup de peine, spécialement si quelqu’un appuie sur l’os cassé. Durant la punition de Fishàré Kabre, tous nos os se casseront et seront écrasés à cause d’une force extrême. La douleur sera sévère. Nous crierons fort, mais personne ne pourra nous entendre.

Les événements suivants dans la vie de notre Prophète Mohammad (saw) expliquent concernant « La pression de la tombe ».

Notre Prophète Mohammad (saw) avait un compagnon nommé Sahab. Il était un des plus respectés compagnons du Prophète. Il priait, prêchait et suivait le Prophète où qu’il allait. Pendant la bataille de Khandak, Sahab fut blessé et aussitôt après il mourut.

Notre Prophète lui-même lui donna le Ghoussal, le mis dans le kafane et accomplit son namàzé-mayit. Il aida à porter son corps et l’enterra au Saint Cimetière de Jannatoul Baqi.

Allàh (swt) a envoyé des milliers d’Anges du Paradis pour prendre part au namàzé-mayit et à l’enterrement de Sahab à cause de sa haute position.

Après avoir enterré Sahab dans la tombe, ils ont tous commencé à quitter le cimetière. Notre Prophète, en quittant le cimetière, a regardé derrière après avoir fait 40 pas depuis la tombe de Sahab. Des larmes commencèrent à couler de ses yeux. Les gens qui l’accompagnaient ont demandé pourquoi il pleurait. Il répondit que Sahab était en train de subir la punition de la tombe et qu’il l’entendait l’appeler en aide. Sahab était en train d’être pressé et écrasé dans la tombe. Il hurlait de douleurs. Tout le monde furent surpris d’entendre cela. Un homme comme Sahab, compagnon croyant du Prophète, était puni si sévèrement dans la tombe. Notre Prophète a expliqué que Sahab était puni parce qu’il désobéissait un des commandements d’Allàh (swt). Il ne gardait pas sa mère heureuse. Il ne regardait pas après sa vieille et malade mère. Sahab était d’abord puni pour son péché majeur. Après quoi, il serait récompensé pour toutes ses bonnes actions.

Pour éviter « La Pression de la Tombe », obéissez les commandements et lois d’Allàh (swt), et gagnez et dépensez votre richesse par des moyens Halàl.

Le voyage vers le Paradis commence après la mort, passant par la tombe, la Vallée de la Paix ou de Malheurs, La plaine du Jour de Jugement, Le pont de l’Enfer (Pool-é-Siràt), et finalement le Paradis.

Le fait que nous aurons un voyage confortable ou difficile dépendra sur nos actions collectées durant notre vie sur terre.

Le voyage sera rendu difficile par nos mauvaises actions. Allàh (swt) punit les pécheurs aux différentes étapes de son voyage. Ces étapes sont:

1-Durant leur vie dans ce monde. C’est le meilleur moment de recevoir les punitions, mais malheureusement la majorité d’entre nous commettent autant de péchés qu’il n’est pas possible d’imposer toutes les punitions pendant notre vie

2-A l’instant de la mort. L’Ange de la Mort punira certains pécheurs en rendant leur mort très douloureuse.

3-Dans la tombe. Les murs de la tombe exerceront une force extrême pour écraser leurs os afin de causer une douleur sévère.

4-Dans la Vallée des Malheurs. Cette place est comme un mini-Enfer. Les punitions y sont similaires à ceux de l’Enfer, mais tempérées et clémentes.

5-Sur la plaine du Jour de Jugement . Certains pécheurs y souffriront d’une chaleur intense.

6-Sur le pont au dessus de l’Enfer. Certains seront punis sur ce pont passant sur l’Enfer.

7-En Enfer, les pires pécheurs finiront ici en souffrant pendant des années.

Allàh (swt) aime les Mo’minines et veut les aider durant leur vie et pendant le voyage d’après. Il ne souhaite pas voir ses Mo’minines souffrir sur la Plaine du Jour de Jugement et en Enfer. Il les punira pour leurs péchés qui n’ont été pardonnés ni pendant leur vie dans ce monde, ni à leur instant de mort, ni dans leur tombe, ni sur le pont sur l’Enfer. Certains Mo’minines refusent le conseil ou l’aide offert par Allàh (swt) et commettent autant de péchés qu’Il n’a d’autres choix que de les punir sur la Plaine du Jour de Jugement et en Enfer. Comment un médecin pourra t-il rendre mieux un malade s’il refuse de prendre ses médicaments et de suivre ses recommandations ? Si l’on donne le meilleure des traitements à un malade, il ne pourra s’en rendre mieux s’il refuse de suivre ce traitement.

Pourquoi Allàh (swt) ne veut pas punir un Mo’mine sur la Plaine du Jour de Jugement ou en Enfer ? Dans ces deux endroits, il y aura aussi la présence des Kàfirs, et à cause de Son amour et respect pour un Mo’mine, Il ne veut pas les insulter et dégrader en les punissant devant les Kàfirs. Allàh (swt) veut nous punir pour nos péchés en secret, quand nous sommes seuls, c’est-à-dire à l’instant de la mort, dans la tombe, sur le pont d’Enfer (Les Kàfirs n’iront pas sur ce pont) . C’est pourquoi quand un Mo’mine est puni par l’Ange de la Mort ou dans sa tombe, personne ne peut l’entendre ou voir ses souffrances.

Les Kàfirs seront punis principalement sur la Plaine du Jour de Jugement et en Enfer. Qu’en est il des Kàfirs qui ont fait de bonnes actions dans leur vie ? Nous connaissons plein de Kàfirs qui donnent aux oeuvres de charité, aident les nécessiteux, qui s’occupent de leurs parents etc.. Ne seraient-ils pas récompensés pour leurs bonnes actions ? Si, ils le seront . Ils seront épargnés de la sévère douleur à la mort et dans la tombe. Certains Kàfirs, grâce à leurs bonnes actions exceptionnelles, auront un répit sur la Plaine du Jour de Jugement, mais aucun Kàfir ne sera autorisé à aller au Paradis. Ils seront tous jetés à souffrir en Enfer. En Enfer, les punitions ne sont pas toutes de même sévérité. Certaines sont allégées et d’autres sont très sévères. La sévérité de la punition dépendront de nos actions.

La plupart des Mo’minines seront puni à l’instant de leur mort, dans leurs tombes, sur le pont au-dessus de l’Enfer pour leurs péchés. Les Kàfirs seront punis sur la plaine du Jour du Jugement et en Enfer.

C’est pourquoi nos Prophètes et Imàms nous ont averti de manière répétitive concernant les punitions et souffrances dans nos tombes. Chaque Mo’mine passera par la « Pression de la Tombe ». Cinq groupes de personnes sont exemptés de cette punition. Ce sont les retardés mentaux, les non-bàligh, les Aàlims ayant de bonnes actions, les Martyrs et naturellement les Massoumines. La force appliquée à notre corps dans la tombe dépendra du type et nombre de mauvais actions. Certains de nous pourront s’en sortir avec une petite pression et douleur allégée.

Poser des questions sur une matière religieuse, ou sur les enseignements de nos Massoumines est permise, mais s’en moquer ou s’en rigoler est un péché majeur. Se moquer et rigoler de « la Pression de la Tombe » est aussi un péché majeur et sa punition est très sévère.

Un noble compagnon de notre Imàm Ali Razà (as) a demandé concernant la Pression de la Tombe. Les Mo’mines passeront par la punition de la Pression de la Tombe. Qu’en est il d’un Mo’mine qui n’est pas enterré dans une tombe ? Comment la Pression de la Tombe sera appliquée à un Mo’mine qui tombe dans la mer et dont le corps n’est jamais retrouvé ? Comment la Pression de la Tombe est appliquée à un Mo’mine qui est complètement brûlé dans un feu ou à un Mo’mine qui est mangé par un animal sauvage ? Il y a beaucoup de Mo’mine qui ne sont pas enterrés dans une tombe car leurs corps n’ont pas été retrouvés. Vont-ils échapper à la punition de la tombe ?

Notre Imàm a répondu que ces Mo’minines qui n’ont pas été enterrés sous terre seront aussi pressés pour leurs péchés. Un noyé sera pressé par l’eau, un brûlé sera pressé par le feu, et le Mo’mine mangé par l’animal sauvage sera pressé par l’air autour de lui. La force appliqué par l’eau, le feu ou l’air est même plus grande que les murs de la tombe. Le Fishàré Kabr (Pression de la Tombe) atteindra chacun de nous, brûlés ou pas.

Ces personnes heureuses qui sont enterrées à Karbalà pourront échapper à la punition de la Tombe. Allàh (swt) ne veut pas perturber la terre où autant de blessés martyrs de Karbalà sont enterrés. Depuis beaucoup de Mo’minine souhaitent être enterrés à Karbalà.

Si un Mo’mine souhaite sincèrement être enterré à Karbalà, mais qu’à cause de restriction financière ou gouvernementale est enterré ailleurs, Allàh (swt) envoie des Anges spécialement pour emmener son corps à Karbalà aussitôt qu’il est enterré. Si nos larmes, notre màtam et notre « souhait d’être à Karbalà le jour d’Ashourà »-(fa yà laytani kounneto mà-akoum fa afouzo mà-akoum ) sont réels et sincères, nous seront récompensés par Bibi Fàtémà (ahs) en nous aidant à échapper à la Pression de la tombe. De même, si un homme qui ne croit pas à la tragédie de Karbalà, ne pleure pas et ne fait pas Màtam pour Imàm Houssein (as), sa famille et ses amis, est enterré à Karbalà, Allàh (swt) commande aux Anges de déplacer son corps et de l’enterrer ailleurs.

Nous serons récompensés pour nos larmes, et notre Màtam pour les Martyrs de Karbalà s’ils (larmes et màtam) sont vrais et sincères.

Un bon Mo’mine doit normalement penser, faire des plans et travailler ensuite. S’il n’est pas sûr, il devrait retarder sa décision jusqu’à ce qu’il y ait bien réfléchi. Cependant, dans cinq cas, un bon Mo’mine ne doit pas retarder son travail. Ce sont :

-1-Prier les Wàjib Namàz. Un bon Mo’mine ne doit en aucun cas retarder ses Namàzes.

-2-Rembourser les dettes ou emprunts. Nous devrions rembourser nos dettes aussitôt que possible. Retarder est le travail du Shaitàne.

-3-Le « Mahar » de la femme. Ceci est son droit et devrait lui être remis sans délai.

-4-Le mariage de sa fille. L’islàm recommande, de marier sa fille aussitôt que possible pratiquement. Des délais non nécessaires dans le mariage d’une fille ne sont pas souhaitables. Dès l’accord de la main de sa fille, il ne faudrait pas retarder le mariage.

-5-Enterrer un mort. Nous devons enterrer un mort de la famille aussitôt que possible. Retarder l’enterrement d’un mort est le travail de Shaitàne. Un bon Mo’mine enterre dès que possible.

Un bon Mo’mine ne doit pas retarder l’enterrement de ses morts. Il est hautement recommandé d’enterrer un mort aussi tôt que possible  

4- La Vallée des Malheurs et de la Paix

La période comprise entre le moment où nous sommes enterrés dans la tombe et le Jour du Jugement est appelée BARZAKH. Une fois qu’une personne est enterrée dans la tombe, son âme rentre à nouveau dans son corps pour les questions des Anges Mounkir et Nakir. Aussitôt que les Anges prennent la décision si cette personne a réussi ou non au test, des Anges spéciaux nommés NAKALA viennent dans la tombe. Ces anges par leurs pouvoirs miraculeux, créent un duplicata exact du corps de la personne morte allongée dans la tombe. L’âme de la personne concernée est déplacée dans le nouveau corps.

Si la personne a échoué au test, son nouveau corps et son âme sont emmenés vers la Vallée des Malheurs, Wàdiou Barhout, par les anges Nakala. Si la personne a réussi le test, elle est emmenée vers la Vallée de la Paix, Wàdious Salàm. Le corps original reste dans la tombe jusqu’au Jour du Jugement.

La Vallée des Malheurs est comme un mini Enfer. La personne y souffrira de la même manière qu’en Enfer, mais à un degré plus allégé. Il y aura des trous pleins de feu, serpents, scorpions etc.. Ce sera un endroit noir, puant, gênant et chaud. Il n’y aura aucune paix, mais seulement des problèmes et angoisses jusqu’au Jour de Jugement. Personne ne sait quand viendra le Jour de Jugement. Ce sera peut-être longtemps après notre mort. Les personnes qui ne pensent qu’à s’amuser grâce à leurs mauvaises actions pendant leur courte vie dans ce monde souffriront des années durant dans la Vallée des Malheurs.

Est-ce qu’il vaut de s’amuser en commettant des actes haràms pendant quelques années dans ce monde, et puis de souffrir pendant de très nombreuses années dans la Vallée des Malheurs ?

Peut on aider à réduire la punition de nos bien-aimés qui seraient peut être en train de souffrir dans la Vallée des Malheurs ?

Oui, en accomplissant leurs kazàs namàzes, et leurs kazàs rozàs (jeûnes), récitant des fàtéhàs pour eux, faisant de bonnes actions en leurs noms : donations aux mosquées, madressà etc.. Les enfants qui ont reçu un bon enseignement religieux pourront aider leurs parents décédés en accomplissant des actions appropriées en leurs noms. Nos Morts (membres de famille décédés) nous visitent le Jeudi soir pour collecter les bonnes actions que nous offrons en leurs noms.

On devrait enseigner aux enfants la Shariat pour qu’ils puissent aider leurs parents après leur mort.

La Vallée de la Paix, Wàdious Salàm, est comme un mini Paradis. La personne y jouira des mêmes plaisirs qu’au Paradis, mais à un niveau plus petit. Il y aura de jolis palais, jardins, rivières, de la nourriture délicieuse etc… Les heureux vivront là dans le grand confort et paix jusqu’au Jour de Jugement. Ils seront autorisés à visiter leur famille vivant quand ils souhaiteront.

La Vallée de la Paix existe-t-elle vraiment ? Quelqu’un l’a-t-il déjà vue ? L’histoire suivante prouve l’existence de la Vallée de la Paix.

Il y a 200 ans environs, un grand Moujtahid vivait à Najaf. Son nom était Aga Moulla Araqi. L’événement suivant de sa vie est documenté dans de nombreux livres. Il a raconté l’événement lui-même et un Moujtahid ne ment pas.

Une année dans la ville de Najaf, il y eut une sévère famine et la nourriture fut très rare. Beaucoup de personne moururent par manque de nourriture. Même les enfants de Aga Araqi n’avait rien à manger. Ils en sont devenus souffrants et étaient en train de mourir. Il était très inquiet d’eux et vint au Mausolée de Hazrat Ali (as) et pria pour leur santé et leur rétablissement. Après quoi, il commença à marcher , ce qui l’emmena vers le cimetière local. Il était en train de marcher, avec des profondes pensées, soucieux de ses enfants mourants. Soudain il vit un cercueil porté par quatre personnes. Il n’y avait personne d’autres à la procession funéraire. Il décida de les joindre et d’aider à porter le cercueil. Allàh (swt) récompense ceux qui prennent part aux processions funéraires, et plus il y a de gens et plus les péchés du mort sont pardonnés.

Aga Araqi était si absorbé par ses propres pensées qu’il n’a pas remarqué ce qui se passait autour de lui. Après un moment, il trébucha et s’arracha des ses pensées profondes. Il n’y avait ni cercueil, ni les quartes personnes. Il se trouvait dans un endroit étrange. Il avait vécu à Najaf beaucoup d’années, mais n’avait jamais vu cet endroit auparavant. Il y avait de palais magnifiques, jolis jardins, ruisseaux magnifiques et une brise fraîche soufflait agréablement.

Soudain, il a vu un jeune prince venant vers lui. Le prince le remercia de son aide. Aga Araqi n’avait jamais vu le jeune prince et se demandait pourquoi il le remerciait. Le prince dit qu’il était le mort dans le cercueil qu’il a aidé à porter. Les quartes personnes portant le cercueil étaient les anges Nakala. Ils l’ont emmené à la Vallée de la Paix où son âme a rentré dans son corps nouvellement créé. Le prince a dit à Aga Araqi que sa famille attendait de le recevoir.

Aga Araqi y alla et fut salué et accueilli par son père et d’autres membres de sa famille décédés depuis longtemps. Il fut content de les voir si bien et heureux. Après avoir conversé un moment avec eux, un vaste banquet fut mis pour lui. Aussitôt qu’il a vu la nourriture, il se souvint de ses enfants mourants. Des larmes commencèrent à couler de ses yeux et il refusa de manger. Son père lui demanda les raisons de sa tristesse.

Aga Araqi a raconté toute l’histoire concernant la famine et les enfants mourants. Son père l’a offert du riz pour emmener chez lui pour ses enfants. Aga Araqi enleva son manteau et y versa le riz. Il en fit un petit balluchon. Il dit au revoir à son père et aux autres membres. Il trébucha une fois encore et s’est retrouvé à nouveau dans un endroit familier près du cimetière. Les palais, jardins, ruisseaux et la famille se sont tous évanouis.

S’était-il réveillé d’un rêve ? Non, il n’avait pas rêvé ! Il avait un sac dans sa main, plein de riz. Le sac prouvait que quelqu’un lui avait donné de la nourriture pour ses enfants. Le riz était comme de l’or en ce temps là. Personne ne donnerait autant de riz.

Il apporta rapidement le sac de riz à sa femme. Sa femme était aussi ravie de le voir. Elle en prit un peu et nourrit leurs enfants. Ils en eurent la vie sauve. Le reste du riz était stocké dans un armoire. Pendant quelques jours, elle a nourrit ses voisins et sa famille du même sac de riz. Maintenant, le riz aurait dû être fini. Mais, la femme était surprise de voir que la quantité du riz dans le sac semblait être le même qu’avant. Il semblait ne pas diminuer !

Elle a demandé à son mari d’où venait le riz ? Aga Araqi lui raconta , avec hésitation, toute l’histoire. Le riz était de la Vallée de la Paix où la qualité et la quantité des choses ne se réduit pas, en dépit de son utilisation par autant de personnes et aussi longtemps. Aussitôt que Aga Araqi a fini l’histoire, la femme devint très impatiente de voir une fois encore le riz paradisiaque. Elle se précipita vers le dépôt où le riz était gardé. Le riz s’était évanoui !

Allàh (swt) avait transmis le message concernant la Vallée de la Paix à travers Aga Araqi. Les voisins auxquels le riz a été donné ont été aussi identifiés et ont également approuvé l’existence du riz, alors qu’il était impossible de trouver autant de riz.

Personne ne sait le jour ou le temps où l’Ange Israfil soufflera la trompette qui causera la mort de toute chose vivante. Il soufflera à nouveau la trompette, et tous les morts seront ressuscités pour le Jour de Jugement.

Examinons nos actes et voyons où serions nous jusqu’au Jour du Jugement, dans la Vallée des Malheurs ou de la Paix ?

Le Jour de Jugement (Qiyàmat) sera de milliers d’années en durée. Le soleil descendra très bas et la terre sera aussi chaude que du cuivre rouge chaud.

La Justice sera ensuite donnée. Chacun sera pleinement payé de ses actes. Les incroyants (athées) iront en Enfer et les partisans de Hazrat Ali (as) iront au Paradis.

Le Saint Coran dit« Oui, la science de l’Heure est auprès de Dieu, et c’est Lui qui fait tomber la pluie, et Il sait ce qu’il y a dans les matrices (ventres). Et personne ne sait ce qu’il s’acquerra demain, et personne ne sait dans quelle terre il mourra. Dieu est savant, bien informé, vraiment ! – (Souré Louqmane = 31:34).

Source : http://www.albouraq.org

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