Jurisprudence

Les purificateurs

Préparé par Cheikh Mohamad Kanso

 

Au Nom de Dieu Le Miséricordieux Le très Miséricordieux

Chers frères et sœurs 

Il faut d’abord noter que ces questions jurisprudentielles selon

les fatwas de son Éminence Ayatollah Sayyeid Al-Sistany.

Il y a plusieurs choses qui rendent pur ce qui est impur :
Je vais essayer de parler des plus importants d’entre eux

L’eau

Article 72 : L’eau purifie les choses impures si les quatre conditions suivantes sont remplies :

– L’eau doit être non mélangée (Ni du savon ni quoi que ce soit d’autre)

– L’eau doit être pure

– L’eau ne doit pas devenir une eau mélangée lorsque l’objet impur est lavé.

-Après le lavage d’une chose impure en vue de sa purification, l’impureté originelle ne doit pas rester sur la chose lavée.

La terre

Article 85 : La terre purifie la plante des pieds et les semelles des chaussures si les conditions suivantes sont remplies :

– La terre doit être pure ;

– Elle doit être sèche,

– L’impureté doit provenir de la terre et non d’autre origine, par précaution obligatoire, Si une impureté originelle telle que le sang ou l’urine, ou une chose devenue impure, telle que l’argile impure, s’accroche sous la plante des pieds de quelqu’un, ou sur la semelle de ses chaussures, il doit faire disparaître l’impureté en marchant sur la terre ou en y frottant le pied ou la chaussure rendus impurs, pour qu’ils deviennent légalement purs.

– Il est nécessaire que la terre soit en argile, le plancher en pierres ou en briques ou en quelque chose de ce genre pour que la purification se réalise. Par conséquent, au cas où la plante du pied de quelqu’un est rendue impure, il ne peut pas la purifier en marchant sur un tapis, une natte, ou sur des herbes vertes.

D’autre part, pour que la semelle ou la plante du pied de quelqu’un soit purifiée, il vaut mieux marcher sur la terre, sur une distance d’au moins quinze coudées, même si l’impureté disparaît avant d’avoir couvert toute cette distance, ou en frottant le pied sur la terre.

Le soleil

Article 88 : Le soleil purifie la terre, les bâtiments et les murs à condition que les cinq conditions suivantes soient remplies :

– La chose impure doit être mouillée, et si elle ne l’est pas, il faut la mouiller pour que le soleil l’assèche.

– Si une impureté originelle se trouve sur quelque chose d’impur, il faut l’enlever avant qu’elle ne soit séchée par le soleil.

– Rien ne doit être interposé entre l’objet impur et le soleil. Ainsi, si les rayons du soleil tombent sur une chose impure à travers un rideau ou un nuage et que cette chose sèche ainsi, elle ne sera pas purifiée.

– Le séchage de la chose impure doit se faire uniquement par le soleil. – Le soleil doit sécher en même temps toute la partie impure du bâtiment, et au cas où il sécherait tout d’abord la surface de la terre ou du bâtiment impurs, et ensuite la partie intérieure, seule la partie extérieure devient pure, alors que la partie intérieure demeure impure.

La transformation (istihâlah)

Article 91 : Si une chose impure subit un changement tel qu’elle acquiert la forme d’une chose pure, elle devient elle-même pure. Par exemple, si un morceau de bois impur brûle et se trouve réduit en cendres, ou si un chien tombe dans un marais salant et se transforme en sel, ils deviennent purs. Mais si dans ce processus de transformation la nature des choses impures ne change pas, elles ne deviennent pas pures. Ainsi, si du blé (impur) est transformé en farine ou transformé en pain cuit, il ne devient pas pur.

Le changement (inqilâb)

Article 92 : Si le vin devient vinaigre spontanément ou en y ajoutant du sel ou du vinaigre, il devient pur. Mais le vin extrait de grappes impures ou touché par une impureté externe ne devient pas pur, à la suite de sa transformation en vinaigre.

Article 93 : Si le jus de raisin fermente spontanément ou par l’action de la chaleur du feu, il devient illicite. Toutefois, s’il bout si longtemps sur le feu qu’il n’en reste que le tiers, il devient licite. Néanmoins, le jus de raisin ne devient pas impur par le fait de l’ébullition.

Le transfert (intiqâl)

Article 94 : Le sang de l’être humain ou de tout animal à sang chaud (jaillissant à l’abattage), sucé par un insecte dit sans sang (tels les poux, les puces etc..), de sorte qu’on le considère comme étant devenu une partie intégrante du corps de l’insecte, est pur. Ce processus est appelé intiqâl (transfert).

L’Islam

Article 97 : Si un incroyant professe l’Islam en disant « Ach-hadu an lâ ilâha illallâh wa ach-hadu anna Mohammadan Rasûl-ullâh » (J’atteste qu’Il n’y a de Dieu qu’Allah et j’atteste que Mohammad est Son Messager), – c’est-à-dire que s’il reconnaît l’Unicité d’Allah et la Mission du Prophète de l’Islam, dans n’importe quelle langue – il devient Musulman, et dès lors, son corps, sa sueur, et sa salive deviennent pures.
Article 98 : Si un incroyant professe l’Islam, il devient pur même si on ne sait pas s’il a embrassé l’Islam sincèrement ou non. Et même si l’on n’est pas sûr de la sincérité de sa conversion à l’Islam, il est considéré comme pur tant que rien dans ses paroles ni dans ses actes ne contredit sa profession de l’Unicité d’Allah et de la Mission de Mohammad (pslf) en tant que dernier Prophète.

La dépendance (taba’iyyah)

Article 99 : la dépendance signifie qu’une chose impure peut devenir pure à la suite de la purification d’une autre chose.
Article 100 : Si le vin se transforme en vinaigre et qu’il devient par conséquent pur, le récipient qui le contient devient pur lui aussi.

Louange à Dieu Seigneur de L’univers.

 

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