Pourquoi Al-Hussayn s’est-il soulevé?
Dans une lettre adressée à son frère Muhammad Ibn al-Hanafiyyah ainsi que dans d’autres occasions, al-Hussayn évoque les raisons de son départ de Médine, de son refus du pouvoir de Yazid, et de sa révolution contre lui. Il y explique le sens de son mouvement et les fondements de sa confrontation avec le nouveau régime Omeyyade. Ci-après l’essentiel de cette lettre:
«Je ne me suis pas soulevé de gaieté de cœur, ni pour une quelconque insatisfaction personnelle, ni par subversion ni injustement. Je me suis soulevé pour réformer la Umma de mon grand-père, le Messager de Dieu, pour commander le bien et interdire le mal, et pour suivre les traces de mon grand-père et de mon père … »
Préserver le Message de l’Islam et la Tradition du Prophète, tels sont les deux mots-clés de la Révolution d’al-Hussayn.
Aucun élément d’ordre personnel n’entra jamais dans ses motivations.
Quant à son refus absolu du pouvoir de Yazid, il l’a expliqué clairement à Ibn al-Walid, comme nous l’avons vu plus haut: «Yazid est un libertin qui ne cache pas son libertin alcoolique et un assassin de l’âme interdite… Quelqu’un comme moi ne saurait prêter serment d’allégeance à qui comme lui … »
Le Gardien du Message ne peut aucunement confier celui-ci à son transgresseur. Rien de plus légitime.
Et c’est dans une autre lettre, adressée, celle-ci, aux habitants de Kûfa qu’il souligne les conditions requises en Islam pour un prétendant à la direction politique des Musulmans, l’Imamat(1):
«Par ma religion, l’Imam ne peut être que celui qui gouverne selon le Livre, qui établit l’équité, qui a pour religion la Religion Vraie, qui s’en tient scrupuleusement aux Prescriptions de Dieu…»(2)
Or Yazid était un débauché qui affichait sa débauche. (3) L’essentiel de ses préoccupations étaient: les jeux, les divertissements, les femmes, les boissons alcoolisées, les courses de chevaux, la chasse etc… Comment dès lors, al-Hussayn, ce petit-fils du Prophète, ce gardien du Message, ce membre des Ahl-ul-Bayt dont «Dieu a effacé la souillure»(4), pouvait-il consentir et contribuer à la désignation de quelqu’un comme Yazid pour la direction de la Umma, direction à laquelle ne doit accéder qu’un homme d’une intégrité exemplaire et possédant une connaissance profonde et parfaite des lois et des statuts de la Chari’â?
En appelant les gens à se joindre à lui dans son soulèvement il ne leur promettait qu’une chose: le retour au Message de Dieu et à la Tradition du Prophète.
«… Je vous appelle au Livre de Dieu et à la Sunna de Son Prophète… Car la Sunna est assassinée et l’hérésie, ressuscitée. Si vous écoutiez mes paroles et obéissiez à mes instructions… Je vous conduirais dans la bonne voie… Que la Paix et la Miséricorde de Dieu soient sur vous». (5)
Une situation indigne de l’expérience islamique:
De l’étude de la situation politique, économique et sociale de l’époque qu’avait vécue al-Hussayn, ainsi que de l’examen des lettres, des messages, des correspondances et des discours qu’on connaît de cette époque, il ressort que ce qui prévalait durant cette période du règne des Omeyyades, c’était:
1- Le despotisme et le népotisme du Pouvoir. En effet, une classe politique privilégiée, un parti tribal despotique a monopolisé le pouvoir tout au long de cette période. Il s’agit du parti Omeyyade qui s’est réservé le pouvoir et l’administration s’est accaparé des biens de l’Etat, en en privant de la Umma. L’Etat est devenu la chasse gardée des Omeyyades, et leur propriété privée.
2- Les assassinats (d’opposants), la terreur et le sang.
3- La dilapidation des biens de la Umma et de la naissance d’une classe de riches dans une société où prévalaient la pauvreté et le besoin. En outre, beaucoup de ceux qui occupaient des postes de responsabilité et des postes-clé étaient incompétents.
4- La déviation dans la conduite: la déviation se développait dans la vie publique et les manifestations de la corruption sociale commençaient à se généraliser dans la conduite des individus et des groupes.
5- L’absence de la loi, et la primauté du tempérament et de l’intérêt personnels des gouverneurs dans la conduite des affaires de la Umma.
6- La naissance d’une classe d’inventeurs et de falsificateurs de Hadiths, et de déformateurs de la Sunna du Prophète que d’écoles théologiques, telles que « Al-Jabariyyah » et « Al-Murji’ah », dans le but de justifier et de légitimer la conduite politique déviationniste du Pouvoir.
La déviation d’un bon nombre des valeurs et des lois de l’Islam était trop évidente pour être ignorée de quiconque se penche sur l’histoire de cette période. Une lecture minutieuse de cette histoire convaincra tout observateur averti que la Révolution d’al-Hussayn était une nécessité islamique historique, et que les mobiles et les causes de cette Révolution ont été engendrés par les conditions très détériorées dans lesquelles vivaient les Musulmans et la Umma.
Prenons un exemple pour illustrer cette dégradation de la situation des Musulmans et de cette déviation de l’expérience islamique: l’Islam avait établi une situation de paix civile et de sécurité dans le territoire islamique, comme en témoigne ce verset:
«Celui qui a tué un homme qui lui-même n’a pas tué, ou qui n’a pas commis de violence sur la terre, est considéré comme s’il avait tué tous les hommes; et celui qui sauve un seul homme est considéré comme ayant sauvé tous les hommes». (Coran, V, 32)
Or la terreur et la liquidation physique constituaient un trait saillant des Omeyyades. Le parti omeyyade au pouvoir a fait de l’usage du sabre, du fouet et de la prison une monnaie courante contre les Musulmans et notamment contre les adeptes d’Ahl-ul-Bayt, les dirigeants de l’opposition parmi les partisans de l’Imam ‘Ali, d’al-Hassan et d’al-Hussayn.
En témoigne l’un des survivants de cette période de terreur, dans un discours qu’il tint à ses amis et dans lequel il leur rappelait le calvaire qu’ils vivaient et leur reprochait leur résignation: «On vous tuait, on coupait vos mains et vos pieds, on crevait vos yeux, et on vous suspendait au tronc des palmiers, parce que vous aimez les « Gens de la Maison » de votre Prophète (les Ahl-ul-Bayt); et vous restiez pourtant dans vos maisons et obéissiez à votre ennemi … »(6)
Muawiya avait entrepris l’éradication des leaders de l’opposition et des notables des partisans et des adeptes d’Ahl-ul-Bayt. Il en a tué un nombre que l’histoire n’a pu préciser exactement. Nous pouvons en citer quelques-uns:
1- Hajar Ibn ‘Aday, un Compagnon auguste qu’al-Hâkim a décrit, dans « Al-Mustadrak », comme un ascète parmi les Compagnons du Prophète. (7)
«L’Imam al-Hussayn a protesté auprès de Muawiya l’assassinat de ce Compagnon et de ses amis(8), dans un qu’il lui adressa:
«N’est-tu pas l’assassin de Hajar, frère de Kindah, ainsi que des fidèles Priants qui refusaient l’injustice, se terrifiaient devant l’hérésie, ne craignaient pas d’être blâmés par » blâmeur » lorsqu’il s’agissait de défendre la Cause de Dieu?… Tu les as assassinés injustement après leur avoir donné toutes les assurances(9) et juré tout de ne leur tenir rigueur ni d’un ancien différend entre toi et eux, ni de rancunes éprouvais à leur égard». (10)
2- ‘Amr Ibn al-Hanq al-Khazâ’i: c’était un Compagnon, un Emigrant(11) qui occupait lui aussi une position auguste auprès du Prophète. Il fut décapité à Mouçol(12) et sa tête fut transportée à Damas. C’était la première fois depuis l’avènement de l’Islam qu’on transportait, ainsi, une tête d’une ville à une autre. Par la suite, sa tête fut apportée à sa femme détenue dans la prison de Muawiya. Lorsqu’on jeta la tête de son mari dans son giron, elle la regarda et dit aux hommes de Muawiya: « Vous l’avez éloigné de moi pendant longtemps; puis vous me l’avez offert assassiné. Bienvenue donc à ce cadeau qui ne saurait être ni indésirable ni indésiré ».
3- ‘Abdullah Ibn Yahiyâ al-Hadrami et ses compagnons.
4- Rachid al-Hejri, qui fut démembré vivant.
Nous avons cité jusque-là à titre indicatif les noms de quelques Compagnons éminents qui furent assassinés avec leurs amis par les Omeyyades. La liste est loin d’être close. Il ne s’agit pas ici de dresser une liste d’assassinats, mais de montrer l’ampleur de la répression et la légèreté avec laquelle le régime omeyyade liquidait des Compagnons du Prophète et des Musulmans intègres, pour leur opposition aux transgresseurs de la Sunna et leurs protestations contre les pratiques illégales.
A travers le témoignage suivant sur des événements qui se sont produits à Basrah, Ibn al-‘Athir nous permet de nous faire une idée des massacres perpétrés contre les opposants et avec quelle désinvolture et insouciance les hommes de Muawiya commettaient leurs crimes:
«Lorsque Ziyâd se fit remplacer par Samra – pendant son absence – à la tête du gouvernement de Basrah, ce dernier accéléra le rythme des exécutions. Selon Ibn Sirine, il a tué huit mille personnes pendant l’absence de Ziyâd. Lorsque Ziyâd retour, lui dit: «N’as-tu pas peur d’avoir assassiné un innocent (parmi eux)?» Samra répondit: «Non, si j’en avait assassiné le double, je n’aurais pas eu une telle crainte». Abou al-Sawâri, al-‘Adwi témoigne: «Samra a tué quarante-sept membres de ma tribu en une seule journée. Ils étaient tous des colligeurs(13) du Coran». (14)
Outre les massacres et les persécutions des opposants et des adeptes d’Ahl-ul-Bayt, les autorités omeyyades menaient parallèlement une campagne de désinformation, de falsification et de déformation contre l’opposition conduite par les deux petits-fils du Prophète. On entendait prononcer depuis les tribunes des Omeyyades, des discours provocateurs regorgeant de mensonges, d’injures et de contre-vérités à l’encontre l’Imam ‘Ali Ibn Abi Tâlib.
Ces agissements ont suscité la colère de la Umma en général, d’al-Hassan et al-Hussayn, de leur partisans, des Compagnons et des Suivants(15) en particulier, ceux-ci ayant bien connu l’Imam ‘Ali, sa position, son jihad justice, sa science et sa plume.
Al-Mas’oudi, citant al-Tabari, rapporte un incident entre Sa’ad et Muawiya, qui montre que ce dernier était l’instigateur de cette campagne de propagande et que les pieux des Compagnons et les avant-gardes de la Umma s’y étaient opposés:
«Muawiya accomplissait le pèlerinage et déambulait dans la Maison avec Sa’ad. Lorsqu’il termina, il se rendit à Dar al-Nadwa et fit s’asseoir Sa’ad près de lui sur son lit. Il se mit à injurier ‘Ali. Sa’ad s’approcha et dit: «Tu m’as fait asseoir auprès de toi sur ton lit et tu t’es mis à injurier ‘Ali. Par Dieu, si j’avais seulement une seule des qualités que possédait ‘Ali, je l’aurais aimée mieux que la possession de ce sur quoi le Soleil se lève; et si j’avais les enfants de ‘Ali, je les aurais mieux aimés que la possession de ce sur quoi le Soleil se lève! Par Dieu si c’était à mon propos que le Prophète eût dit (ce qu’il avait dit à propos d’Ali), le jour de Khaybar: « Demain je donnerai l’étendard à un homme que Dieu et Son Prophète aiment, et qui aime Dieu et son Prophète; il n’est pas un fuyard; par lui, Dieu donnera la victoire », ce serait préférable pour moi à la possession de ce sur quoi le Soleil se lève. Par Dieu si c’était à moi que le Prophète eût dit- ce qu’il avait dit à l’Imam ‘Ali -: « N’acceptes-tu pas d’être à moi ce que Haroun était à Moïse, à cette différence près qu’il n’y aura pas de Prophète après moi? », ce serait mieux pour moi que la possession de ce sur quoi le Soleil brille. Que Dieu ne me pardonne jamais si j’entrais une seconde fois chez toi pour le restant de ma vie ». Puis il se leva et partit. (16)
Ibn al-‘Athir nous relate un autre incident du même genre: «Un jour, Yosr Ibn Arta’ah était chez Muawiya. Lorsque celui dit du mal de ‘Ali, en présence d’Ibn ‘Omar al-Khattab et sa mère Om Kalthoum, fille de ‘Ali, Yosr leva le bâton sur lui et le blessa». (17)
Il raconte encore: «Lorsque al-Moghira fut nommé gouverneur de Kûfa, il confia la région d’al-Ray à Kathir Ibn Chehâb qui s’attachait à injurier ‘Ali de la tribune. Kathir à Ray jusqu’à ce que Ibn Ziyâd fût désigné pour être à la tête du gouvernorat d’al-Kûfa».(18)
Selon al-Mas’oudi: «Ziyâd rassemblait les gens à la porte de son château et les incitait à maudire ‘Ali. Celui qui refusais s’exécuter, il le soumettait, sans autre forme de procès, à l’épée».(19)
Cette campagne de dénigrement contre l’Imam ‘Ali ne prit fin qu’avec l’avènement de ‘Omar Ibn ‘Abdul ‘Aziz, lequel en ordonna l’arrêt, et entreprit l’épuration de l’appareil gouvernemental de ses prédécesseurs.(20)
Outre ces facteurs qui ont attisé les flammes de la révolution et galvanisé l’ardeur de l’opposition qui réclamait l’application des statuts de la justice et de l’égalité que l’Islam avait promulgués, ainsi que le respect de la volonté de la Umma et des valeurs et des principes relatifs au gouvernement, à la politique et à la façon de traiter la Umma, il y avait des facteurs économiques et financiers qui justifiaient le Soulèvement des défenseurs de l’Islam vrai. En effet, le régime Omeyyade avait suspendu les lois de la distribution économique (promulguées par l’Islam) établissant l’égalité dans les dons distribués, l’interdiction de l’accaparement, l’obligation de la solidarité l’entraide sociale au bénéfice des classes démunies, et la lutte contre la pauvreté. En effet le Coran dit:
«Annonce un châtiment douloureux à ceux qui thésaurisent l’or et l’argent sans rien dépenser dans le chemin de Dieu». (Coran, IX, 34) et «Ce que Dieu a octroyé à Son Prophète comme butin pris sur les habitants des cités appartient à Dieu et à Son Prophète, aux pauvres, au voyageur, afin que ce ne soit pas attribué à ceux d’entre vous qui sont riches. Prenez ce que le Prophète vous donne, et abstenez-vous de ce qu’il vous interdit. Craignez Dieu! Dieu est terrible dans Son Châtiment!» (Coran, LIX, 7).
Les classes défavorisées, constatant jour après jour la détérioration de leur situation économique, ont pris conscience que ces préceptes du Coran n’avaient aucune application réelle, et que face à l’accentuation de leur privation et de leur indigence, la richesse s’accumulait entre les mains d’une catégorie particulière.
L’histoire nous montre clairement la disparité dans le niveau de vie des deux catégories qui composaient la Umma. Une majorité démunie et vivant dans la privation, et une minorité qui ne savait que faire de l’argent dont elle s’accaparait. Ainsi, les historiens ont souligné que la fortune d’Amr Ibn al-‘Âç, le gouverneur de l’Egypte sous Muawiya se composait de 325 mille dinars en nature, de 100 mille dirhams en monnaie, 200 mille dinars en récolte, et d’une propriété célèbre en Egypte, dont la valeur était de 10 mille dinars; que lorsque ‘Abdul Rahrnân Ibn ‘Awf divisa son héritage en 16 parts, chacune de ses femmes a obtenu 80 mille dirhams».(21)
Selon Ibn al-‘Athir, Marwân Ibn al-Hakam obtint 500 mille dinars des revenus africains.(22)
On a estimé la fortune de Ya’li Ibn ‘Omayya à 500 mille dinars, auxquels il faut ajouter près de 300 mille dinars composés de prêts et de biens immobiliers(23) , et on affirme que lors de sa mort, il a laissé une fortune de 250 mille dirhams.(24)
Selon Saïd Ibn al-Musayyab, Zayd Ibn Thâbit a légué une quantité d’or et d’argent telle, qu’on fut amené à les effriter avec des marteaux; sans parler de ses propriétés et autres biens estimés à 100 mille dinars.(25)
Ces fortunes colossales pour l’époque ne pouvaient laisser indifférentes la majorité écrasante des masses Musulmanes qui réclamaient l’application des principes égalitaires de l’Islam. En voyant Yazid vautré dans une vie de débauche et préoccupé de ses chiens, de ses singes et de ses boissons, et en constatant que son entourage et ses gouverneurs faisaient de même (c’est l’époque de Yazid que le chant public, la consommation d’alcool et l’apparition des clubs de nuit, ont vu le jour à la Mecque et à Médine),(26) les classes défavorisées soucieuse de voir s’appliquer l’égalité islamique, se sont tourné al-Hussayn, pour qu’il rétablisse la situation en tant que dirigeant capable d’appliquer les statuts et les lois islamiques qu’elles avaient connus à l’époque du Prophète.
Situation politique pourrie où prévalaient corruption, népotisme et déviation, doublée d’une injustice économique flagrante, toutes les conditions objectives et légales étaient pour un soulèvement général que l’Imam al-Hussayn ne pouvait pas légalement ne pas déclencher. Ce petit-fils du Prophète et fils de l’Imam ‘Ali, investi qu’il était, par le Texte, de la mission de sauvegarder le Message islamique, ne pouvait pas faillir à cette mission en restant les bras croisés alors que les valeurs de l’Islam étaient bafouées publiquement et ouvertement; même s’il était sans illusion quant à l’issue immédiate de sa révolution. Il lui importait peu qu’il remporte ou non la bataille qu’il devait livrer. Pour lui, ce qui comptait c’était d’accomplir sa Mission divine, et de réaliser la victoire de sa Cause. De là sa grandeur et la noblesse de sa Révolution exemplaire.
Notes :
1- De: « imam »= celui qui guide, qui se met devant.
2- A-Cheikh al-Mufid, op. cit. p. 204
3- Voir al-Mawdoudi, op. cit. p. 11
4- Voir le verset coranique déjà cité, et dans lequel, il est dit: «Ô vous, les gens de la Maison! Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure». (Coran, XXXIII, 33)
5- ‘Abdullah al-Muqarram, « Maqtal al-Hussayn », pp. 140-141
6- « Târikh al-Tabari », Tom. VII, p. 104, cité par Cheikh Râdhi Âl Yacîn, « Çulh al-Hassan », p. 320
7- Cité par Cheikh Râdhi Âl Yacin, « Çulh al-Hassan », op. cit., p. 32
8- Muawiya a assassiné Hajar Ibn ‘Aday et un groupe de ses amis:
Charik Ibn Chaddâd al-Hadhrami
Cifi Ibn Chaddâd al-Hadhrami
‘Abudul Rahmân Ibn Hassan al-‘Anzi
Qabiçah Ibn Rabi’ah al-‘Abçi
Kaddâm Ibn Hayyân al-‘Anzi
Muhriz Ibn Chihâb al-Timimi,
pour leur opposition à son gouvernement et leur allégeance à l’Imam ‘Ali.
9- Allusion à la cinquième clause du Traité de la Réconciliation de Muawiya et de l’Imam al-Hassan.
10- Al-‘Allama al-Majlisi, » Bihâr al-Anwâr », Tom. X, p. 149, cité par Râdhi Âle Yaçîn, op. cit., p. 338
11- « Les Emigrants » sont les Musulmans qui ont émigré avec le Prophète, de la Mecque à Médine pour échapper à la persécution des polythéistes mecquois.
12- Grande ville, au nord de l’Iraq
13- Il voulait dire sans doute des « rémemorateurs » du Coran.
14- Ibn al-‘Athir, « Al-Kâmel fil Târîkh », Tom. III, p. 462
15- Les compagnons des Compagnons du Prophète
16- Al-Mas’oudi, « Murûj al-Dahab », Tom. III, p. 14
17- Ibn al-‘Athir, « Al-Kâmil Fil Târikh », Tom. IV, p. 12
18- Id. Ibid., Tom. III, p. 413
19- Al-Mas’oudi, « Murûj al-Dahab », Tom. III, pp. 183-184
20- Aboul A’lâ al-Mawdoudi, op. cit., p. 13
21- Al-Mas’oudi, « Murûj al-Dahab », Tom. III, p. 23
22- Al-Kâmil, Tom. III, p. 91, éd. 1385 H.
23- Al-Mas’oudi, Tom. II, p. 333
24- Tabaqât Ibn Sa’ad, Tom. III, QI, p. 105, cité par Cheikh Muhammad Hussain Âl Yacîn, op., cité p. 136
25- Ibn al-‘Athir, op. cité Tom. II, p. 333
26- Al-Mas’oudi, « Murûj al-Dahab », Tom. III, pp. 67-68
Source : http://fr.al-shia.org