Al- Munâjat ash-Sha ’abâniyah.
L’entretien intime du mois de Sha‘abân, du Prince des croyants l’imam ‘Ali (p) (Al- Munâjat ash-Sha ’abâniyah).
L’entretien intime du mois de Sha‘abân, du Prince des croyants l’imam ‘Ali (p) (Al- Munâjat ash-Sha ’abâniyah).
Lire cet entretien intime que Ibn Khâlawîh a rapporté en disant qu’il est l’entretien intime du Prince des croyants(p) et des Imams de sa descendance(p) qu’ils invoquaient durant le mois de Sha’aban.
Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn.
Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed,
wa-sma‘ du‘â’î idhâ da’awtuka wa-sma‘ nidâ’î idhâ nâdaytuka wa aqbil ‘alayya idhâ nâjaytuka.
écoute mon invocation quand je T’évoque, écoute monappel quand je T’appelle, tourne-Toi favorablement vers moi quand je m’adresse à Toi confidentiellement.
Faqad harabtu ilayka wa waqaftu bayna yadayka mustakînann laka mutadarri‘ann ilayka râjiyann limâ ladayka thawâbî.
Déjà, je me suis enfui vers Toi et me tiens devant Toi,soumis à Toi, Te suppliant, souhaitant ma récompense d’auprès de Toi.
Wa ta‘lamu mâ fî nafsî wa takhburu hâjatî wa ta’rifu damîrî wa lâyakhfâ ‘alayka amru munqalabî wa mathwâya.
Tu sais ce qu’il y a dans mon âme, Tu as connaissance de mon besoin, tu connais mon for intérieur et l’ordre de mon retournement [ma mort] et de ma demeure [dans l’Au-delà] ne T’est point caché, ,
wa mâ urîdu an ubdî’a bihi min mantiqî wa atafawwahu bihi min talibatî wa arjûhu li‘âqibatî.
ni les propos que je veux tenir, ni la demande que je veux formuler, ni la fin que j’espère pour moi.
Wa qad jarat maqâdîruka ‘alayya yâ sayyidî fimâ yakûnu minnî ilâ âkhiri ‘umrî min sarîratî wa‘alâniyatî,
Déjà, Tu m’as assigné Tes mesures, ô mon Maître, dans ce qu’il en sera de moi jusqu’à la fin de mes jours, en ce qui concerne le fond de mon coeur et ce qui est visible de tous,
wa bi-yadika lâ bi-yadi ghayrika ziyâdatî wa naqsî wa naf‘î wa darrî.
et sont en Ton Pouvoir, et non en celui d’autre que Toi, l’ajout ou la réduction, ce qui me profite et ce qui me nuit.
Ilâhî, in haramtanî faman dhâ-l-ladhî yarzuqunî wa inkhadhaltanî fa-man dhâ-l-ladhî yansurunî.
Mon Dieu, si Tu me prives, alors qui va me pourvoir ? Si Tu m’humilies, alors qui va me secourir ?
Ilâhî, a’ûdhu bika min ghadabika wa hulûli sakhatika
Mon Dieu, je cherche protection auprès de Toi contre Ta Colère et la manifestation de Ton Courroux.
Ilâhî, in kuntu ghayra musta’hilinn li-rahmatika fa-anta ahlunn an tajûda ‘alayya bi fadli sa’atika.
Mon Dieu, si je ne mérite pas Ta Miséricorde, il est digne de Toi de me faire la faveur de Tes Largesses.
Ilâhî, ka-annî bi-nafsî wâqifatunn bayna yadayka wa qad azhal-lahâ husnu tawakkulî ‘alayka fa-qulta mâ anta ahluhu wa tagham-madtanî bi-‘afwika.
Mon Dieu, [c’est] comme si mon âme se dressait devant Toi, sa bonne confiance en Toi la protégeant de Toi, et que Toi, Tu disais ce dont Tu es Digne et que Tu me couvrais de Ton Pardon.
Ilâhî, in ‘afawta faman awlâ minka bi-dhâlika,
Mon Dieu, si Tu me pardonnes, qui serait meilleur que Toi pour le faire ?
wa in kâna qad danâ ajalî wa lam yudninî minka ‘amalî faqad ja‘altu-l-iqrâra bi-dh-dhanbi ilayka wasîlatî.
Et si mon Terme s’est approché et que mes actes ne m’ont pas rapproché de Toi, j’ai déjà placé l’aveu de mes péchés comme mon crédit pour T’[aborder],
Ilâhî, qad jurtu ‘alâ nafsî fî-n-nazhari lahâ fa-lahâ-l-waylu in lam taghfir lahâ.
Mon Dieu, j’ai été injuste envers mon âme dans la façon de la traiter, malheur à elle si Tu ne lui pardonnes pas !
Ilâhî, lam yazal birruka ‘alayya ayyâma hayâtî falâ taqta ‘birraka ‘annî fî mamâtî.
Mon Dieu, Ta Bonté à mon égard n’a pas cessé tout au long de ma vie, alors ne me la retire pas au moment de la mort.
Ilâhî, kayfa âyasu min husni nazharika lî ba‘da mamâtî wa anta lam tuwallinî illâ-l-jamîla fî hayâtî.
Mon Dieu, comment désespérer de Ton Regard Bienveillant sur moi après ma mort, alors que Tu ne m’as procuré que du Bienfait durant ma vie !
Ilâhî, tawalla min amrî mâ anta ahluhu wa ‘ud ‘alayya bi-fadlika‘alâ mudhnibinn qad ghamarahu jahluhu.
Mon Dieu, charge-Toi de mon ordre comme tu en es Digne et reviens à moi par Ta Faveur [que Tu montres] envers le pécheur plongé dans son ignorance.
Ilâhî, qad satarta ‘alayya dhunûbann fi-d-dunyâ wa anâ ahwaju ilâ satrihâ ‘alayya minka fî-l-ukhrâ.
Mon Dieu, Tu as dissimulé mes péchés durant la vie sur terre et moi j’ai davantage besoin qu’ils soient dissimulés dans l’autre monde.
idh lam tuzhhirhâ li-ahadinn min ‘ibâdika-s-sâlihîna falâ tafdahnî yawma-l-qiyâmati ‘alâ ru’ûsi-l-ashhâdi.
Puisque Tu ne les as fait apparaître à aucun de Tes serviteurs vertueux, alors ne me déshonore pas le Jour du Jugement Dernier, devant tout le monde.
Ilâhî, jûduka basata amalî wa ‘afûka afdalu min ‘amalî.
Mon Dieu, Ta Largesse a développé mon espoir et Ton Pardon est meilleur que mes actes.
Ilâhî, fa-surranî bi-liqâ’ika yawma taqdî fihi bayna ‘ibâdika.
Mon Dieu, rends-moi heureux de Ta Rencontre, le Jour où Tu rendras justice devant Tes serviteurs.
Ilâhî, i‘tidhârî ilayka i‘tidhâru man lam yastaghni ‘an qubûli ‘udhrihi fa-qbal ‘udhrî yâ akrama mani-a‘tadhara ilayhi-l-musî’ûna.
Mon Dieu, les excuses que je Te présente sont celles de quelqu’un qui ne peut pas se passer de l’acceptation de ses excuses, aussi, accepte mes excuses, ô le plus Généreux de ceux à qui les mauvaises gens présentent leurs excuses.
Ilâhî, là tarudda hâjatî wa lâ tukhayyib tama‘î wa lâ taqta’ minka rajâ’î wa amalî.
Mon Dieu, ne repousse pas ma demande et ne déçois pas mes aspirations, ne me fais pas perdre l’espoir et l’espérance que j’ai en toi.
Ilâhî, law aradta hawânî lam tahdinî wa law aradta fadîhatî lam tu‘âfinî.
Mon Dieu, si Tu voulais m’humilier, Tu ne m’aurais pas dirigé, si Tu voulais me mettre à découvert, Tu ne m’aurais pas préservé.
Ilâhî, mâ adhunnuka taruddanî fî hâjatinn qad afnaytu ‘umrî fi talabihâ minka.
Mon Dieu, je ne pense pas que Tu me refuseras de satisfaire un besoin que j’ai passé ma vie à Te demander.
Ilâhî, falaka-l-hamdu abadann dâ’imann sarmadann yazîdu wa lâ yâbîdu kamâ tuhibbu wa tardâ.
Mon Dieu, à Toi la Louange pour toujours, à jamais, éternelle, [une Louange] qui augmente et ne disparaît pas, comme tu aimes et agrées.
Ilâhî, in akhadhtanî bi-jurmî akhadhtuka bi-‘afwika wa in akhdhtanî bi-dhunûbî akhadhtuka bi-maghfiratika wa in adkhaltanî-n-nâra a’lamtu ah-lahâ innî uhibbuka.
Mon Dieu, si Tu prends en considération mon crime, alors je ferai appel à Ton Pardon, si Tu fais cas de mes péchés, alors j’en appellerai à Ton Absolution, et si Tu me fais entrer en Enfer, je ferai connaître à ses habitants mon amour pour Toi.
Ilâhî, in kâna saghura fi janbi tâ’atika ‘amalî faqad kabura fi janbi rajâ’ika amalî.
Mon Dieu, si mes actes sont infimes face à l’obéissance qui T’est due, mon espoir, par contre, s’agrandit au regard de mon espérance en Toi.
Ilâhî, hab lî qalbann yudnîhi minka shawquhu wa lisânann yurfa‘u ilayka sidquhu wa nazharann yuqarribuhu minka haqquhu.
Mon Dieu, accorde-moi un coeur dont le désir [de Toi] le rend proche de Toi, une langue dont la sincérité monte jusqu’à Toi, un regard dont l’exactitude le rapproche de Toi.
Ilâhî, inna man ta’arrafa bika ghayru majhûlinn wa man lâdh bika ghayru makhdhûlinn wa man aqbalta ‘alayhi ghayru mamlûkinn.
Mon Dieu, en effet, celui qui s’est fait connaître à Toi n’est pas ignoré, celui qui s’est réfugié auprès de Toi n’est pas trahi et celui que Tu as rapproché n’est pas esclave [dequiconque].
Ilâhî, inna mani-ntahaja bika la-mustanîrunn wa inna mani-a’tasama bika la-mustajîrunn wa qad ludhtu bika.
Mon Dieu, en effet, celui qui suit Ta Voie est éclairé, celui qui s’est immunisé par Toi est protégé, et moi, je me suis déjà réfugié auprès de Toi.
Yâ Ilâhî, falâ tukhayyib zhannî min rahmatika wa lâ tahjubnî ‘an ra’fatika.
Mon Dieu, ne me déçois pas dans l’opinion que j’ai de Ta Miséricorde, ne me voile pas de Ta Bonté [m’en privant] !
Ilâhî, aqimnî fî ahli wilâyatika muqâma man rajâ-z-ziyâdata min mahabbatika.
Mon Dieu, accorde-moi, auprès des gens de Ton Autorité, la place de celui qui espère T’aimer davantage.
Ilâhî, wa alhimnî walahann bi-dhikrika ilâ dhikrika wa himmatî fi rawhi najâhi asmâ-‘ika wa mahalli qudsika.
Mon Dieu, inspire-moi la passion d’une évocation à une autre, l’ardeur dans le plaisir d’aboutir à Tes Noms et au lieu de Ta Sainteté.
Ilâhî, bika ‘alayka illâ alhaqtanî bi-mahalli ahli tâ’atika wa-l-math-wâ-s-sâlihi min mardâtika,
Mon Dieu, par Toi, puisses- Tu me faire atteindre la place de ceux qui T’obéissent et l’honorable demeure de Ta Satisfaction,
fa-innî lâ aqdiru li-nafsî daf ann wa lâ amliku lahâ naf ‘ann.
car je n’ai pas la force de défendre mon âme et je ne détiens rien qui lui soit utile !
Ilâhî, anâ ‘abdukâ-d-da‘îfu al-mudhnibu wa mamlûkuka-l-munîbu falâ taj‘alnî mimman sarafta ‘anhu wajhaka wa hajabahu sahûhu‘an ‘afwika.
Mon Dieu, je suis Ton serviteur faible et pécheur. Ton esclave repentant, alors ne me place pas parmi ceux de qui Tu as détourné Ton Visage et dont l’insouciance a voilé Ton Pardon.
Ilâhî, hab lî kamâla-l-inqitâ‘i ilayka wa anir absâra qulûbinâ bi-diyâ’i nazharihâ ilayka hattâ takhriqa absâru-l-qulûbi hujuba-n-nûrifatasila ilâ ma‘-dini-l-‘azhamati wa tasîra arwâhunâ mu’allaqatann bi-‘izzi qudsika.
Mon Dieu, accorde-moi de me consacrer totalement à Toi, illumine les visions de nos cœurs par la lumière de leur regard sur Toi, jusqu’à ce qu’elles déchirent les voiles de lumière et atteignent ainsi la source de Ta Grandeur, et que nos esprits soient suspendus à la Gloire de Ta Sainteté.
Ilâhî, wa-ja‘lnî mimman nâdaytahu fa-ajâbaka wa lâ hazhtahu fasa‘iqa li-jalâlika fa-nâjaytahu sirrann wa ‘amila laka jahrann.
Mon Dieu, place-moi parmi ceux que Tu as appelés et qui T’ont répondu, que Tu as remarqués et qui sont tombés foudroyés devant Ta Majesté, avec qui Tu T’es entretenu en secret et qui ont agi pour Toi ouvertement.
Ilâhî, lam usallit ‘alâ husni zhannî qunûta-l-i’yâsi wa lâ-nqata‘a rajâ’î min jamîli karamika.
Mon Dieu, je n’ai pas laissé le désespoir prendre le-dessus sur ma bonne opinion [de Toi] ni n’ai cessé de garder espoir en la Beauté de Ta Générosité.
Ilâhî, in kânati-l-khatâyâ qad asqatatnî ladayka fa-asfah ‘annî bihusni tawakkulî ‘alayka.
Mon Dieu, si les fautes sont causes de ma chute à Tes Yeux, alors pardonne-moi en raison de la bonne confiance que j’ai en Toi.
Ilâhî, in hattatnî adh-dhunûbu min makârimi lutfika fa-qad nabbahnî-l-yaqînu ilâ karami ‘atfika.
Mon Dieu, si les péchés m’ont déchu des actes nobles de Ta Subtilité, la certitude a attiré mon attention sur la générosité de Ton Affection.
Ilâhî, in anâmatnî-l-ghaflatu ‘ani-l-isti‘dâdi li-liqâ’ika faqad nabbahatnî-l-ma‘rifatu bi-karami alâ’ika.
Mon Dieu, si la négligence m’a fait négliger de me préparer à Ta Rencontre, déjà la connaissance a attiré mon attention sur la largesse de Tes Dons.
Ilâhî, in da’ânî ilâ-n-nâri ‘azhîmu ‘iqâbika faqad da‘ânî ilâ-l- jannati jazîlu thawâbika.
Mon Dieu, si la grandeur de Ton Châtiment m’appelle à l’Enfer, l’abondance de Tes Récompenses m’appelle déjà vers le Paradis.
Ilâhî, falaka as’alu wa ilayka abtahilu wa arghabu,
Mon Dieu, c’est à Toi que je m’adresse et c’est Toi que j’implore et que je désire.
Wa as’aluka an tusalliya ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn wa an taj’alanî mimman yudîmu dhikraka wa lâ yanqudu‘ahdaka wa lâ yaghfulu ‘an shukrika wa lâ yastakhifïu bi-amrika.
Je Te demande de prier sur Mohammed et sur la famille de Mohammed et de faire de moi un de ceux qui prolongent Ton Rappel, qui ne reviennent pas sur leur engagement, qui ne négligent pas de Te remercier et qui ne sous-estiment pas Ton Ordre.
Ilâhî, wa alhiqnî bi-nûri ‘izzika-l-abhaji fa-akûna laka ‘ârifann wa‘an siwâka munharifann wa minka khâ’ifann murâqibann.
Mon Dieu, adjoins-moi à la plus splendide lumière de Ta Gloire afin de Te connaître et de me détourner de tout ce qui est autre que Toi, d’être dans la crainte de Toi et plein d’égards envers Toi.
Yâ dhâ-l-jalâli wa-l-ikrâmi wa salla-llâhu ‘alâ Muhammadinn rasûlihi wa âlihi-t-tâhirîna wa sallama taslîmann kathîrann.
Ô Détenteur de la Majesté et de la Générosité, que Dieu prie sur Mohammed, Son Messager et sur sa famille, les purs, et les salue de beaucoup de saluts.
Cet entretien intime est d’une grande importance, rapportée de nos Imams(p), renfermant un contenu élevé. Il est bon de l’invoquer avec la présence du coeur.