Saint Coran

Le coran et la science moderne

Introduction :
a – sa forme et son style.
b – sa signification et son contenu .
Le coran est un miracle de par son style éloquent et concis qui a émerveillé les spécialistes de la rhétorique. C’est aussi un miracle de par son rythme et sa cadence qui charment l’oreille de tout auditeur.
Du point de vue de son contenu, le coran n’est pas un livre scientifique. Son but n’est pas d’établir des lois ou des théories à telle ou telle science. En d’autres termes ce n’est pas un livre de chimie et de physique, ni un livre de biologie et d’astrologie, mais plutôt un livre destiné à l’éducation de l’homme et qui est pour lui un guide. C’est ainsi que lorsque le coran évoque certaines questions historiques ou scientifiques, il ne vise qu’à guider l’homme à travers les vestiges et les signes utilisés comme paraboles.
Le coran a pour objet le développement et l’épanouissement des facultés rationnelles de l’homme qu’il entreprend, d’une façon générale, à travers des références scientifiques. D’ailleurs les premiers versets coraniques révélés à notre maître Muhammad étaient ceux qui glorifiaient la science et la plume (calame).
Exposé coranique sur les sciences modernes :
2 – l’homme connaît bien les phénomènes naturels qui l’entourent, mais ignore cependant ce qui relève du domaine métaphysique.
3 – le coran fait allusion à certains phénomènes en rapport avec l’être humain, la terre, le ciel et les plantes afin de mettre en valeur le rôle des sciences naturelles dans le développement spirituel de l’homme.
4 – en exposant certaines vérités scientifiques, le coran n’use pas de termes techniques particuliers, mais utilise plutôt une terminologie qui convient à toute époque.
5 – étant donné que les théories scientifiques changent constamment et se complètent, il convient d’être très prudent quant au rapprochement que l’on fait entre les vérités coraniques et certaines théories scientifiques, en d’autres termes il vaut mieux s’abstenir d’interpréter un verset coranique à la lumière de donnée scientifique.
Avis d’un savant étranger sur le coran :
le docteur m. bucaille a écrit :  » ce qui frappe l’esprit de qui est confronté avec un tel texte pour la première fois, c’est l’abondance des sujets traités : la création, l’astronomie, la terre, le règne animal et le règne végétal, la reproduction humaine. Alors que l’on trouve dans la bible de monumentales erreurs scientifiques, ici, je n’en découvrais aucune. Ces aspects scientifiques du coran m’ont profondément étonné car je n’avais jamais cru possible jusqu’alors qu’on puisse découvrir dans un texte rédigé il y a plus de treize siècles tant d’affirmations relatives à des sujets extrêmement variés, absolument conformes aux connaissances scientifiques modernes. Le coran n’est pas pour autant un livre ayant pour but d’exposer certaines lois qui régissent l’univers. Il a un but religieux essentiel. C’est principalement à propos des descriptions de l’omnipotence divine que des invitations à réfléchir sur les oeuvres de la création sont adressées à l’homme « . 
Quelques exemples de sciences empiriques :
1 – apparition du système solaire :
A présent voyons ce que dit le noble coran à ce propos :  » eh quoi ! Les mécréants ne savent-ils pas donc que les cieux et la terre formaient un chaos, que nous les avons dissociés et que, de l’eau, nous avons fait tout ce qui est vivant ? Eh quoi ! Ne croiront-ils donc pas ! « .
2 – extension de l’univers :
l’espacement des galaxies et la distance qui nous sépare de chacune d’elles nous laissent supposer, qu’au début, l’univers formait une masse unique « .
un autre dit :  » le monde est en état d’extension continue, c’est ainsi que partout où notre regard est porté, les galaxies s’écartent les unes des autres, les distances qui les séparent augmentent chaque jour, et les galaxies les plus éloignées s’éloignent à une plus grande vitesse. A titre d’exemple, au moment où j’écris cette expression, ces galaxies sont à une distance de deux cent mille miles de notre terre.
Le noble coran dit :  » en vérité, il y a, dans la création des cieux et de la terre et dans l’alternance de la nuit et du jour, des signes certains pour les hommes doués d’intelligence qui assis, debout ou couchés se souviennent d’Allah, méditent sur la création des cieux et de la terre [en disant] :  » seigneur, ce n’est pas en vain que tu as créé cela ! Gloire à toi ! Préserve-nous du supplice du feu ! « .
La loi de l’attraction :
L’une des questions scientifiques les plus complexes, était de prouver que la force attractive émanant d’un corps sphérique était la même lorsque le corps dans sa totalité se concentrait au centre de cette sphère et tant que cela n’aura pas été prouvé, la théorie sur l’attraction demeurera confuse et ambiguë et non fondée sur des calculs mathématiques exacts « .
Le noble coran dit à cet égard :  » c’est Allah qui a élevé les cieux sans piliers visibles pour vous et s’est installé sur son trône. Il a imposé au soleil et à la lune [de poursuivre] chacun sa course jusqu’au terme fixé, réglé l’ordre [de l’univers], et [vous] expose en détail ses versets afin que vous ayez la certitude de le rencontrer « .
L’Imam ar-Ridha, que la paix soit sur lui, en s’adressant à l’un de ses compagnons dit :  » gloire à Allah, n’a t-il pas dit :  » sans piliers visibles ? « . Je dis :  » en effet « . Ensuite il dit :  » des piliers que vous ne voyez pas « .
Mouvement complémentaire du monde :
 » Eh quoi ! N’ont-ils pas vu comment nous avons construit et paré le ciel au-dessus de leurs têtes, net de toute fissure ? « .
 » Eh quoi ! Avons-nous été harassés par la première création ? En somme ils sont dans la confusion [au sujet] d’une création nouvelle « .
Celui qui pense que le monde est immobile est dans l’erreur. Le monde est en perpétuel mouvement et l’homme se meut et continue à se mouvoir même après sa mort dans un mouvement de complémentarité du monde spirituel jusqu’au jour du jugement.
Mouvement de la terre :
Le coran dit à ce propos :
 » Il a créé les cieux sans piliers visibles pour vous, jeté sur la terre des [monts] immobiles pour qu’elle ne branle pas sous vous « .
Ainsi le coran compare la terre au berceau, car le berceau, tout en étant en mouvement, représente un lieu de stabilité et de sérénité. Dans un autre verset, il la compare au chameau qui glisse, dans un doux mouvement, sur les sables du Sahara :  » c’est lui qui a pour vous rendu la terre soumise « .
La forme sphérique de la terre :
Il est évident que c’est par sa sphéricité que la terre, en tournant sur elle même autour de son axe, donne lieu à la multiplicité des orients et des occidents. Ainsi chaque point de la surface terrestre devient un orient pour tel peuple et un occident pour tel autre. Si la terre était plate, elle aurait un seul orient et un seul occident.
Composants du lait :
 » Vous avez, en vérité, un enseignement [à tirer] des troupeaux. De ce que leurs entrailles contiennent de chyme et de sang, nous vous donnons comme boisson un lait pur, agréable pour ceux qui le boivent « .
Parité de la plante :
 » N’ont-ils pas vu la terre [et] combien nous y avons fait croître de couples [de plantes] généreuses ? « .
 » Qui a fait de la terre un berceau pour vous, y a tracé des chemins à votre intention, fait descendre une eau du ciel. Par elle, nous faisons [en effet], germer des couples de diverses plantes « .
Après avoir fait allusion au phénomène de la parité dans la vie de l’homme, de l’animal et de la plante, le noble coran étend cette parité sur l’existence entière. Allah dit :  » de toute chose nous avons créé un couple afin que vous réfléchissiez « .
L’homme a finalement compris que toute chose est composée d’atomes infinitésimaux constitués de particules négatives appelées électrons, et de particules positives appelées protons, ce qui nous amène à dire que le monde tout entier est fondé sur le système paritaire. Le savant max blanc a dit :  » tout corps physique est constitué d’électrons et de protons « .
Croissance du volume de la terre :
La fécondation :
Le coran a donc levé le voile sur un des secrets de la nature en indiquant le rôle des vents dans la fécondation des nuages.
Les plantes :
Ce sont là des questions scientifiques que le noble coran a mentionnées il y a plus de quatorze siècles, dans un environnement où domine l’ignorance, bien qu’il ne soit pas un livre scientifique, et qu’il ne vise pas à établir des vérités scientifiques.
il n’en demeure pas moins que la science est encore à ses premiers pas dans ses découvertes, et qu’elle continuera à découvrir d’autres vérités, inconnues à ce jour, et qui pourtant sont mentionnées dans le livre d’Allah.
Résumé :
2 – bien que l’objectif du coran est essentiellement l’éducation de l’homme, et non l’exposition de questions scientifiques, historiques ou philosophiques, il comprend tout de même un nombre impressionnant de signes scientifiques.
3 – lorsque le coran évoque les questions scientifiques, il emploie un style particulier qui convient à toute époque.
4 – il convient d’être très prudent quant à l’interprétation du coran suivant certaines données scientifiques, en d’autres termes il vaut mieux s’abstenir d’interpréter abusivement des versets coraniques.
5 – le coran comprend des signes évidents sur le système solaire, l’extension de l’univers, la loi de l’attraction, le mouvement complémentaire du monde, le mouvement de la terre et sa sphéricité, le phénomène de la parité, la fécondation des plantes, la croissance du volume de la terre…
Rapports du Coran et des sciences
Le Coran exalte les sciences et encourage l’humanité à les étudier
Le Coran parle des sciences dans des centaines de versets, la plupart du temps pour les exalter.
Il existe de très nombreux versets coraniques sur ce thème, ainsi que des traditions (dits) prophétiques ou d’autres remontant aux Saints Imams.
– Les sciences que le Coran invite à étudier
Il invite les humains à réfléchir sur la création de la terre, de la mer, des montagnes, des déserts et de toutes les merveilles cachées dans les entrailles de la terre, de même que sur la révolution du jour et de la nuit, et des saisons.
Le Coran nous encourage à méditer sur la merveilleuse création des plantes et la régularité qui y règne, sur l’apparition des différents animaux et leurs multiples effets sur l’environnement.
Le Coran nous invite encore à réfléchir sur la création de l’homme, sur les secrets de sa constitution, et par-dessus tout, sur l’âme et son monde intérieur, sur ses rapports avec le monde supérieur, sur les régions de la terre et les sociétés humaines du passé, la situation des différents peuples, leur histoire, leurs traditions.
C’est ainsi que le Livre révélé invite les hommes à étudier les sciences naturelles, les mathématiques, la philosophie, les arts littéraires et enfin, toutes les disciplines qui sont à la portée de la pensée humaine, et dont l’acquisition favorisent le progrès de l’humanité et son bonheur.
Certes le Coran conseille d’apprendre ces sciences, à condition que l’on prenne pour guide la vérité et une juste conception du monde qui comporte au premier chef la connaissance de Dieu. Car une science qui se contente de divertir l’homme, le détourne de la connaissance de la Vérité. Selon le Coran, cette sorte de science est à placer au même rang que l’ignorance. Le Très-Haut dit: « ILS connaissent un aspect de la vie de ce monde et ils sont indifférents à la vie future » (Coran, XXX, 7) et encore: « N’as-tu pas vu celui qui prend sa passion pour divinité? Dieu l’égaré sciemment; il met un sceau sur ses oreilles et sur son cœur, il place un bandeau sur ses yeux. Qui donc, en dehors de Dieu le dirigera? »… (Coran, XLV, 123).
Le Coran, tout en exhortant à apprendre les différentes sciences est lui-même l’auteur d’un enseignement complet en matière de théologie, de morale et de droits islamiques.
Les sciences rattachées directement au Coran
Parmi les sciences qui traitent de la lettre du Coran, on trouve la phonétique et la lecture qui concernent la prononciation des lettres et ses variations dans les mots arabes, simples ou composés, telles que l’élision de certaines lettres, leur transformation en d’autres lettres, la règle des pauses et du commencement etc.…
Une autre science s’occupe des sept lectures bien connues du Coran, et d’une autre triple lecture, des lectures des Compagnons du Prophète et des cas rares et exceptionnels.
Un autre art s’occupe du nombre des sourates, des versets, des mots et des lettres, et recense les versets, les mots et les lettres du Coran tout entier.
Un autre art a pour objet la calligraphie propre au Coran, et sa différence par rapport à la graphie courante de la langue arabe.
Les sciences qui traitent du sens du Coran sont: la science concernant le sens des versets en général: le sens littéral et le sens spirituel ou « ta’vil », l’exotérique et l’ésotérique, l’évident et l’allégorique, l’abrogeant et l’abrogé.
Une autre science concerne les versets et les commandements; il s’agit en fait d’une des branches du droit islamique.
Une autre science discute le sens des différents versets, et est appelé exégèse du Coran; dans la deuxième partie du présent ouvrage, on a parlé de l’exégèse coranique et des différentes catégories d’exégètes.
Les savants et les érudits musulmans ont produit d’innombrables ouvrages dans chacune des sciences coraniques.
Les sciences dont le Coran est à l’origine
Du fait que le califat avait interdit la mise par écrit des traditions, ces sciences ne se propagèrent que de manière désordonnée, au cours du premier siècle de l’Hégire,, chez les Compagnons du Prophète, et les compagnons des Compagnons. Seul un petit nombre avait composé quelques ouvrages succincts de droit islamique, d’exégèse coranique et de traditions; la majorité des Musulmans ne recevait qu’un renseignement oral qu’elle apprenait par cœur.
Dès le début du second siècle de l’Hégire, grâce l’abolition de la dite interdiction, on commença à mettre par écrit les traditions, puis à traiter des différentes sciences, c’est ainsi que naquirent la science des traditions et des généalogies, la science des principes du droit et de la jurisprudence islamique et la théologie scolastique. Bien que la philosophie s’infiltrât tout d’abord dans le milieu islamique, sous la forme de traductions des ouvrages grecques en arabe et qu’elle se répandit un certain temps sous sa forme grecque, la philosophie subit rapidement l’influence de son nouveau milieu, en sorte qu’elle se modifia tant dans son contenu que dans sa forme. A preuve, le fait que dans les questions concernant Dieu, dans la philosophie telle qu’elle existe actuellement chez les Musulmans, on ne trouve aucune preuve ou argument qui ne s’appuie sur une citation du Coran ou de récits traditionnels.
Ceci s’applique aussi bien aux sciences littéraires arabes, car si la grammaire, la rhétorique, la prosodie, la lexicologie ou l’étymologie traitent en soi de la langue arabe, c’est incontestablement le chef-d’œuvre révélé, le Coran, qui a incité la communauté islamique, à forger et classer les principes et les régi s de telles sciences. C’était le Coran qui attirait l’attention par le charme de son éloquence et son style attrayant. C’est pour avoir une idée claire des termes, des tournures, et des significations des mots, de la rhétorique et de figures de style du Coran que les Musulmans se trouvèrent dans la nécessité de connaître leurs règles générales, à l’aide de cas semblables qu’ils connaissaient dans la langue arabe, et de tirer des conclusions de cette confrontation. C’est ainsi que naquirent et se développèrent la grammaire, la lexicologie et les trois branches de la rhétorique.
On raconte qu’Ibn Abbâs, l’un des Compagnons exégètes du Prophète, expliquait les versets coraniques à l’aide de la poésie arabe, et préconisait de recueillir et d’apprendre par cœur les poèmes arabes. Il disait: « La poésie est le divan, l’ouvre poétique arabe ». Ce fut ainsi que l’on recueillit la prose et la poésie arabes, au point que le célèbre savant chi’ite Khalil Ibn Ahmad de Bassora, écrit un vocabulaire intitulé « Kitâb Al-Ayn » et créa la science de la prosodie en étudiant la métrique de la poésie arabe et que d’autres auteurs ont également rédigé des ouvrages dans ces deux domaines. L’histoire, en Islam, est également issue de la science des traditions. Elle a tout d’abord commencé par l’histoire des prophètes et des communautés religieuses, ainsi que de la vie de notre Prophète, puis on y a ajouté l’histoire des débuts de l’Islam, et ensuite l’histoire universelle, de telle sorte que des historiens tels que Tabari, Mass’oudi, Ya’qoubi et Vaqédi ont composé des livres d’histoire.
On peut dire sans crainte de se tromper que le facteur capital ayant conduit les Musulmans à étudier les sciences rationnelles, des sciences physiques jusqu’aux mathématiques, tout d’abord sous forme de traductions et ensuite de manière indépendante et originale, était le stimulant culturel que le Coran avait mis dans l’esprit des Musulmans.
Au début, c’était le califat, instauré à cette époque-là chez les Arabes, qui animait les diverses activités scientifiques. On traduisit alors ce qui concernait les sciences rationnelles, du grec, du syriaque, et sanscrites en arabe, en sorte que ces sciences furent mises à la portée de tous les Musulmans, dans le monde entier, lesquels composaient maintenant différents peuples et nations. De jour en jour le domaine des recherches, leur précision et leurs méthodes augmentaient et se perfectionnaient.
Bien entendu, l’immense civilisation islamique, qui peu après l’émigration et la mort du Prophète, conquit et gouverna un grand million d’adeptes en son sein, est un des effets les plus illustres, les plus évidents du Coran. Bien qu’au nom du chiisme, nous reprochions certaines négligences aux califes et aux rois qui ont gouverné cet empire, négligences dans l’explicitation des vérités spirituelles de la religion et dans l’application des lois, il est certain que le rayonnement de l’Islam dans le monde entier, est dû au Coran. Cela va sans dire qu’une telle évolution, qui représente un des chaînons de l’histoire universelle, exerça incontestablement une influence sur les événements ultérieurs. C’est pourquoi le Coran est l’une des causes de l’évolution actuelle et du progrès culturel du monde.
Certes pour expliciter ce point et l’importance qui est le sien, il faudrait d’avantage d’analyses, mais la brièveté du présent ouvrage nous en empêche.
Source : http://www.alawy.net/french/article/9374/#

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