Le paradis au regard des versets et des hadiths
Le paradis est le séjour éternel des croyants et des vertueux bienheureux dans l’autre monde. Les habitants du paradis sont ceux qui, selon ce qu’énonce le Coran, ont dans la balance des actes, le plateau de leurs bonnes actions plus lourd que celui de leurs mauvaises. Dans le noble Coran, les habitants du paradis sont nommés les « compagnons de la droite » (as-hâb al-yamîn / اصحاب اليمين) et les « compagnons du paradis » (as-hâb al-janna / اصحاب الجنة). Le paradis correspond principalement au mot al-janna / الجنة, il est appelé des façons suivantes dans le noble Coran : jannat ul-ma’wâ / جنة المأوى, jannâtin-na‛îm / جنات النعيم, jannat ul-khuld / الجنة الخلد, dâr al-salâm / دار السلام, dâr al-muttaqîn / دار المتقين, dâr al-maqâma / دار المقامه, ‘adan / عدن, al-firdaws / الفردوس.
La description du paradis est exposée de manière détaillée dans les trois sourates Al-Rahmân (Le Très-Miséricordieux) (55), Al-Wâqi‛a (L’événement) (56) et Al-Insân (L’homme) / Al-Dahr(1) (76), tandis que dans d’autres sourate, elle apparaît de façon brève et sommaire. Il est question de la plupart des grâces paradisiaques, comme les fruits, les vergers, les sources, les femmes au visage de fée portant des vêtements de soie, etc., ainsi que les grâces spirituelles telle la satisfaction de Dieu. Sur la question de savoir si le paradis attendu existe aujourd’hui, des divergences parmi les savants musulmans persistent. La plupart des savants croient que le paradis, aujourd’hui même, existe extérieurement, et afin de prouver leur assertion, argumentent à partir de ce qui ressort de certains versets coraniques. Dans les hadiths relatifs au mi‛râj(2), ainsi que dans d’autres hadiths, des signes clairs à ce propos peuvent être observés. Par exemple, on y lit que le paradis est présent et caché au sein du monde, mais qu’il ne nous est pas possible de le voir ni de le percevoir ; autrement dit, l’autre monde, soit le paradis et l’enfer, entoure ce monde, et ce monde est comme un embryon situé au creux du monde pris dans sa totalité.
Dieu se livre à la description du paradis dans la sourate Maryam (Marie) (19), aux versets 61 à 63 : « Les Jardins d’Eden sont promis, par le Miséricordieux, à ses serviteurs qui ont cru au Mystère. Oui, sa promesse va bientôt s’accomplir. Ils n’y entendront aucune parole futile, mais seulement : « Paix(3) !… » Ils y recevront leur nourriture matin et soir. Tel est le Jardin dont hériteront ceux de nos serviteurs qui craignaient Dieu. » (4)
Ces versets décrivent le paradis et ses grâces déjà annoncés dans des versets précédents. Ils commencent la description avec des jardins éternels que Dieu le Miséricordieux a promis à ses serviteurs. Ces derniers ne les ont pas vus (mais ils ont foi en cela). La promesse de Dieu est forcément réalisée.
Il est intéressant de noter que dans les versets précédents évoquant le repentir, la foi et l’acte vertueux, qui sont suivis de la promesse du paradis, le mot al-janna / الجنة est au singulier, or cette fois-ci on le retrouve au pluriel (jannât /جنات ), car en réalité, le paradis est composé de vergers nombreux, extraordinaires et remplis de grâces mises à la disposition des croyants vertueux. La qualification d’ « Eden » indique l’éternité et vient affirmer l’idée que le paradis n’est pas comme les vergers et les grâces de ce monde, qui sont périssables. Ce qui inquiète l’être humain au sujet des grâces importantes de ce monde, c’est le fait qu’elles finissent toutes par disparaître en fin de compte, alors qu’une telle inquiétude n’existe pas vis-à-vis des grâces paradisiaques.
Le mot ‘ibâdih / عباده désigne les serviteurs croyants de Dieu, et non l’ensemble des serviteurs, et l’expression bil-ghayb / بالغيب qui le suit nous informe que cela est caché à leur regard, mais qu’ils y ont foi. Nous pouvons également lire dans la sourate Al-Fajr (L’aube) (89), versets 29 et 30 : « Entre donc avec mes serviteurs ; entre donc dans mon Paradis ! » Il est possible que l’expression bil-ghayb / بالغيب signifie que les grâces paradisiaques sont ainsi faites qu’aucun regard ne les as vues, qu’aucune ouïe ne les a entendues, et même, qu’elles n’ont pas traversé l’esprit des êtres humains, étant totalement invisibles à nos sens et à notre perception. Il s’agit d’un monde meilleur, plus étendu, dont l’œil de l’âme nous laisse seulement entrevoir, de loin, l’aspect extérieur. Après cela, une autre grâce parmi les plus estimables du paradis est exposée : « Ils n’y entendront aucune parole futile ». C’est-à-dire ni mensonge, ni parole d’inimitié, ni calomnie, ni parole blessante, ni raillerie, ni même de parole vaine. La seule parole qui atteint leurs oreilles est le mot salâm. Le mot salâm(5), à la signification étendue, dénote la bonne santé de l’esprit, de la pensée, de l’expression, du comportement et des actes des gens du paradis.
Ce salâm a fait de cet endroit un paradis, dont toute forme de tourment a été enlevée.
Ce salâm est la marque d’un lieu sûr et protégé, un lieu empli de sérénité, d’intimité, de pureté, de piété, de paix et de tranquillité.
Cette vérité est renforcée dans d’autres versets du Coran au moyen d’expressions différentes. Dans le verset 73 de la sourate Al-Zumar (Les groupes) (39), nous lisons : « Ceux qui craignent leur Seigneur seront conduits par groupes au Paradis : Ses portes s’ouvriront à leur arrivée ; ses gardiens leur diront : ‘Paix(6) sur vous ! Vous avez été bons, entrez ici pour y demeurer immortels.’ » Dans le verset 34 de la sourate Qâf (50), nous trouvons : « Entrez ici en paix : Voici le Jour de l’éternité. » Non seulement les anges leur adressent des salutations, mais ils s’en envoient aussi mutuellement, et même Dieu, de surcroit, leur adresse son salâm, comme on peut le voir au verset 58 de la sourate YaSin (36) : « ‘Paix(7) !’ » Telle est la parole qui leur sera adressée de la part d’un Seigneur miséricordieux. » Existe-t-il un lieu plus charmant et plus beau que ce lieu empli de salâm et de santé(8) ? Après cette grâce, une autre est citée, le Coran dit : « Ils y recevront leur nourriture matin et soir. »Cette phrase suscite deux questions. La première : existe-t-il au paradis un matin et un soir ? La réponse nous est ainsi donnée par les hadiths musulmans : « Bien qu’au paradis il fasse continuellement clair, ses habitants distinguent cependant plus ou moins d’intensité dans la lumière, et ainsi, l’oscillation de la nuit et du jour. »
La seconde question : il est aisé de déduire des versets du Coran que les habitants du paradis ont perpétuellement et à tout moment à leur disposition tout ce qu’ils veulent en matière de don et de subsistance, alors quelle est cette ration qui leur est servie uniquement le matin et le soir ? On peut s’en remettre au subtil hadith qui a été rapporté du Prophète (s) : « La meilleure partie des présents que Dieu leur octroie leur parvient, au paradis, aux moments auxquels ils accomplissent la prière dans ce monde. » (Tafsîr Rûh al-Ma‛ânî, Vol. 16, p. 103). On peut déduire de ce hadith que ces présents excellents, dont on ne peut en aucune façon exprimer la nature, y compris de manière approximative, sont des grâces d’une très grande valeur venant s’ajouter aux grâces paradisiaques ordinaires offertes le matin et le soir.
L’explication du verset ci-dessus et le hadith qui vient d’être cité ne sont-ils pas la preuve que la vie des habitants du paradis n’est en rien monotone, quand chaque jour, chaque matin et chaque soir, de nouveaux dons et de nouvelles grâces leurs sont attribuées ? Cette phrase ne signifie-t-elle pas que là-bas, la voie du perfectionnement de l’être humain se poursuivra à partir du composé de leur croyance et de leurs actes en ce monde, sans que de nouveaux actes ne soient posés ? Après la description succincte du paradis et de ses grâces matérielles et spirituelles, le Coran présente par une phrase courte les habitants du paradis : « Tel est le Jardin dont hériteront ceux de nos serviteurs qui craignaient Dieu. » Ainsi, la clef du paradis et de l’ensemble de ses grâces n’est autre que la piété. Bien que le terme ‘ibâdinâ / عبادنا (mes serviteurs) fasse une brève allusion à la foi et à la piété, il ne se trouve cependant ici pas de place pour que l’on se contente d’une allusion abrégée, car c’est au contraire avec précision que la vérité du paradis comme le lieu des seuls vertueux s’énonce. C’est là que nous tombons sur le mot irth / ارث, qui désigne habituellement les biens qu’un individu transmet à un autre après sa mort, alors même que les biens n’existent pas au paradis, et qu’il n’y est apparemment pas question de transmission. On peut répondre à cette interrogation de deux façons :
1- Irth / ارث, dans le dictionnaire a le sens de « don de propriété » et n’est pas réservé à la transmission faite par un défunt à ceux qui lui survivent.
2- Nous lisons dans un hadith du noble Prophète (s) : « Chacun, sans exception, dispose d’une résidence au paradis et d’une résidence en enfer. Les mécréants héritent du séjour infernal des croyants et les croyants du séjour paradisiaque des mécréants. » (Nûr al-Thaqalayn, Vol. 2, p. 31). Il est également nécessaire de mentionner que la notion d’héritage évoquée dans le hadith n’est pas fondée sur les liens de filiation, mais se trouve reliée à la religion et aux actes de piété.
Les portes du paradis
De même, les versets du Coran et les hadiths musulmans annoncent que le paradis, tout comme l’enfer, comporte des portes. Dieu dit : « … les jardins d’Eden. Ils y entreront avec ceux qui ont été justes, ainsi que leurs pères, leurs épouses et leurs enfants. Les anges entreront auprès d’eux, par toutes les portes. » (Sourate Al-Ra‛d (Le tonnerre) ; 13 : 23). Bien entendu, s’il y a plusieurs portes, ce n’est pas pour éviter que les gens entrent au paradis par la même porte, ou comme si cela poserait un problème. Ce n’est pas non plus lié au groupe ou à la classe auquel ou à laquelle les gens appartiennent, chaque groupe étant tenu d’entrer par la porte qui lui est réservée. La question n’est pas liée non plus au chemin plus ou moins long à parcourir, ni à des considérations esthétiques qui exigeraient l’existence d’une multitude de portes ! Dans le principe, les portes du paradis ne sont pas comme les portes de ce monde que l’on franchit à l’entrée des vergers, des palais ou des maisons. Au contraire, ces portes désignent les actions ayant conduit à l’entrée au paradis, et pour cette raison, nous lisons dans une partie des hadiths que « le paradis dispose de portes aux noms différents. Il se trouve par exemple une porte que l’on nomme bâb al-mujâhedîn (la porte des combattants de la guerre sainte), et les combattants(9), portant les armes avec lesquelles ils ont combattu, entrent dans le paradis par cette porte, alors que les anges leur souhaitent la bienvenue ! »
Nous lisons dans un hadith rapporté de l’Imâm al-Bâqer (as) : « Sachez que le paradis dispose de huit portes, dont la largeur de chacune équivaut à quarante années de cheminement. » (Al-Khisâl, Shaykh Sadûq, Abwâb al-thamâniya, ‘Les huit portes’). Ceci nous montre que la notion de porte, dans ce genre de cas, est bien plus large, au sens propre, que ce qu’elle indique ordinairement. Il est intéressant d’observer ici dans le Coran que l’enfer dispose de sept portes (« Elle(10)a sept portes. », sourate Al-Hijr ; 15 : 44), tandis que selon les hadiths, le paradis en a huit, ce qui indique que les voies menant à la félicité et au paradis éternel sont plus nombreuses que celles conduisant à l’enfer, et que la miséricorde de Dieu prend le pas sur sa colère (« Ma miséricorde prend le pas sur ma colère ») (Jawshan kabîr(11)). Plus attrayant encore, il se trouve dans le cas des Ûlûl al-albâb (Ceux qui sont doués d’intelligence), dans les versets du Coran qui précèdent(12), la question de huit programmes dont chacun constitue en réalité une des portes du paradis et une voie permettant l’accès à la félicité éternelle. Les proches des habitants du paradis les y rejoindront.
Les versets cités ne sont pas les seuls à exposer clairement ce dernier sujet, d’autres également expriment le fait que parmi les habitants du paradis qui y entreront figurent les pères, les épouses et les enfants de ceux qui auront été pieux. Cette réalité est destinée à compléter les grâces divines qui leur reviennent, afin qu’ils ne ressentent aucun manque, même en ce qui concerne les êtres qu’ils ont aimés. Et dans cette demeure de la nouveauté et de la perfection, tout y sera neuf, aussi ils y entreront avec un nouveau visage, une intimité et un amour plus brûlants encore, un amour démultipliant la valeur des grâces paradisiaques. Bien que le verset ci-dessus cite uniquement les pères, les enfants et les épouses, en réalité, tous les proches seront rassemblés, parce que la présence des enfants et des pères, sans la présence des frères et des sœurs, et même, d’autres proches, n’est pas envisageable. Ceci est évident si l’on y prête quelque peu attention, en effet, là où se trouve un habitant du paradis, son père vertueux le rejoint également, et là où le père vertueux est donc au paradis, tous ses enfants le rejoignent, et par conséquent les frères et sœurs seront donc réunis. Par cette logique, les autres proches se verront présents au sein de cette réunion.
Les jardins de l’Eden (جنات عدن)
Jannât /جنات signifie des vergers et ‘adan / عدن désigne un long séjour, à comprendre ici comme « éternel », et le fait que l’on parle de ma‛dan / معدن (mine, minerais, métal) est dû au long séjour que ces matières accomplissent là où elles se trouvent. On peut déduire des différents versets du Coran que le paradis est pour ses habitants permanent et éternel, mais comme nous l’avons dit à la suite du verset 72 de la sourate Al-Tawba (Le repentir) (9)(13), certains versets indiquent que les jardins de l’Eden représentent un lieu précis du paradis. Ce lieu se distingue des autres jardins du paradis, et seuls trois groupes y résident : les prophètes (as), les amis sincères, à savoir leurs propres compagnons, et les martyrs. Shaykh Sadûq, l’un des grands savants shiites, écrit : « Notre croyance à propos du paradis est qu’il est la demeure éternelle, la demeure du salâm. La mort et la vieillesse, la maladie et le malheur, la ruine et l’impotence, la tristesse, la pauvreté, la fatigue et la lassitude ne s’y rencontrent pas. »
Les degrés du paradis
Il existe des degrés différents au sein du paradis : certains sont gratifiés de louanges, de sanctifications et des Allâhu akbar qu’ils prononcent à l’adresse de Dieu, d’autres jouissent de types variés de nourritures, de boissons, de fruits, de vêtements tissés d’or, de soie et de brocard de soie, ainsi que de la compagnie des houris aux grands yeux noirs.
Le paradis et ses habitants selon les hadiths
Le paradis et ses habitants sont également décrits dans les hadiths. Prenons par exemple le discours de l’Emir des croyants (as) à propos du paradis : « Si vous pouviez avoir une idée des merveilles du paradis, toutes les joies et tous les plaisirs de ce monde, tout l’éclat de ses merveilles vous paraîtraient puérils ; vous seriez émerveillés par le bruissement des feuilles dont les arbres plongent leurs racines dans des dunes de musc, sur les rives des fleuves. Vous seriez charmés par l’abondance des fruits, telles des perles en guirlande sur les rejets et les branches : ils éclatent dans leurs sépales, se diversifient et se cueillent sans effort. Ils se font au goût et s’adaptent au désir de celui qui les cueille. Il sera servi aux habitants du paradis, dans les salles magnifiques de ses palais, un miel épuré et un vin clair. Il s’agit des personnes que la générosité de Dieu a conduites en ce séjour heureux pour y demeurer éternellement et y vivre à l’abri de tout déplacement. Vous qui écoutez ! Si vous pouviez laisser votre cœur de pénétrer du charme de cette vision, vous brûleriez du désir d’aller au paradis. Vous quitteriez notre réunion en souhaitant rejoindre vite ceux qui reposent en paix. Que Dieu fasse de vous et de nous les habitants du séjour des bienheureux. » (14) (Nahj al-Balâgha, discours (khutba) n° 165).
« Le paradis est la meilleure des fins et le feu est le pire des lieux de repos. » « Sachez que je n’ai rien vu de semblable au paradis, que celui qui le désire sommeille, ni de semblable au feu de l’enfer, que celui qui le fuit sommeille. » (Nahj al-Balâgha, discours (khutba) n° 28).
« En vérité, tout croyant affable compte parmi les gens du paradis. »
« Dieu le glorifié fait entrer au paradis qui il veut parmi Ses serviteurs, en raison de la sincérité de leur intention et de la pureté de leur for intérieur. » (Nahj al-Balâgha, discours (khutba) n° 42).
« Le paradis est la demeure de la grâce. »
« Le paradis est la récompense de celui qui est soumis. »
« Le paradis est la demeure des vertueux. »
« Le paradis est l’ultime objectif de ceux qui apprennent, et le feu figure l’issue des excessifs. » (Nahj al-Balâgha, discours (khutba) n° 157).
« Le paradis est le plus avantageux des desseins. »
« Le paradis constitue la finalité de ceux qui auront été victorieux. »
« Le paradis est la récompense de tout croyant bienfaisant. »
« Ce sont la pureté et l’éloignement vis-à-vis du péché qui mènent au paradis. »
« En vérité, tu n’entreras pas au paradis tant que tu ne te seras pas arrêté dans ta perdition, que tu ne t’en seras pas éloigné, et que tu n’auras pas cessé tes péchés. »
« Lorsque tu auras eu foi en Dieu et que tu te seras éloigné de ce qui est illicite, tu auras pénétré la demeure de la grâce. Parce que tu l’auras réjoui, Il t’immergera dans le contentement. »
« L’acte vertueux est le prix du paradis. » (Celui qui désire le paradis doit accomplir l’acte vertueux.).
« Le prix du paradis, c’est l’absence d’appétit pour ce monde. »
« Les nobles parmi les habitants du paradis sont les munificents et les patients. »
« Ce sont les gens sincères qui sont les nobles parmi les habitants du paradis. »
« Les plus grands parmi les habitants du paradis sont les patients bienfaisants. »
« Rechercher le paradis sans agir correspond à de la stupidité. »
« Le paradis ne s’obtient pas au moyen de l’espoir (mais nécessite au contraire des actes). »
« Ceux qui rusent beaucoup et ceux qui rendent les autres redevables n’entreront pas au paradis. »
« Ne triomphera du paradis que celui dont le secret est favorable et dont l’intention est sincère. »
« Toute grâce autre que le paradis est infime. » (Nahj al-Balâgha, sagesse (hikma) n° 387).
« On ne peut obtenir le paradis qu’en s’efforçant pour cela. »
« On ne peut obtenir le paradis qu’en se mettant en guerre contre son âme. »
« Que celui qui désire le paradis oublie la concupiscence. » (Nahj al-Balâgha, sagesse (hikma) n° 31).
« L’accession au paradis se fait par la purification des péchés. »
« Celui qui aura évité ce qui est illicite est parvenu au paradis. »
Il existe un complément au discours (khutba) n° 129 du Nahj al-Balâgha, au sujet du poids du représentant : « Hélas ! On ne peut duper Dieu à propos de Son paradis éternel, ni l’obtenir à moins de se soumettre à Sa satisfaction. »
Notes:
1-Il arrive que certaines sourates soient connues par plusieurs noms. Leur nom n’est pas précisé dans le Coran, il a été choisi en fonction de leur sujet principal, du mot par lequel elles s’ouvrent, ou correspond à la façon dont les Infaillibles (as) les ont nommées. (Les notes sont du traducteur)
2-L’ascension nocturne du noble Prophète (s).
3-Salâm.
4-La traduction des versets est de Denise Masson.
5-Dont la traduction par « paix » est très réductrice.
6-Salâm !
7-Idem.
8-Le mot santé est construit sur le mot salâm : salâmat / سلامت. De ce fait sa traduction par « santé » est-elle elle aussi bien réductrice.
9-Rappelons qu’en islam, la plus haute notion du combat et du combattant concerne le pratiquant du « grand djihad », à savoir celui qui lutte pour pacifier son âme, le soldat armé d’une épée métallique en restant l’un des avatars les plus vulgaires, bien que principalement mis en avant par les puissants de ce monde…
10-La Géhenne.
11-Invocation de « la grande cotte de mailles ». Elle est faite pour appeler l’une des principales protections sur soi. Très longue, elle est notamment récitée lors des nuits du destin et rassemble 250 noms de Dieu ainsi que 750 de ses attributs, soit les 1000 plus beaux qualificatifs divins.
12-Cet article est extrait d’un commentaire intégral du Coran, et le passage mentionné ni figure pas.
13-Idem.
14-Traduction depuis l’original en arabe du Dr. Sayyid Attia Abul Naga.